Des problèmes de visas empêchent d’entendre des voix autochtones à la COP15

OTTAWA — La COP15 sur la perte de biodiversité est en cours à Montréal, mais des centaines de délégués de pays en développement sont absents de cette conférence internationale en raison de problèmes de visa.

L’été dernier, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada avait provoqué un tollé en refusant de délivrer des visas à plusieurs délégués africains qui souhaitaient participer à la Conférence internationale sur le sida, également tenue à Montréal.

Le ministère fédéral a ensuite déclaré qu’il avait mis en place des procédures pour s’assurer que le sommet de l’ONU de ce mois-ci se déroule sans heurts, comme la délivrance de codes spéciaux pour que les délégués obtiennent des visas accélérés.

Mais les groupes écologistes affirment que des résidants de pays en développement leur disent qu’ils ont été refusés ou que leurs demandes étaient toujours en cours de traitement, alors que la conférence de Montréal est déjà amorcée.

Les problèmes affecteraient particulièrement les représentants autochtones de pays comme le Pakistan, le Pérou ou l’Indonésie.

Les militants écologistes soutiennent que ces ennuis empêchent d’entendre les voix des personnes les plus touchées par la destruction continue des écosystèmes.