Amélioration du réseau cyclable: la Montérégie présente un plan d’action
VÉLO – Tourisme Montérégie présentera sous peu un plan d’action au ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) dans le but d’améliorer le réseau cyclable, notamment dans la MRC des Jardins-de-Napierville, et ainsi pouvoir retirer plus d’avantages économiques des cyclotouristes.
L’organisme a enclenché une démarche visant à «maximiser les retombées touristiques du réseau cyclable du territoire». Elle a été réalisée à l’initiative des représentants des MRC de la Montérégie et de l’agglomération de Longueuil, en collaboration avec Vélo Québec et Tourisme Montérégie. Il en a découlé une étude de projet de consolidation du réseau cyclable publiée en septembre intitulée Le cyclisme en Montérégie, vecteur de découvertes, acteur de développement.
Projets
Une des annexes de l’étude présente des projets d’infrastructures de l’ordre d’au moins 27 M$. Les principaux serviraient à boucler le réseau montérégien interne, tel l’achèvement de liens entre les MRC des Jardins-de-Napierville et du Haut-Saint-Laurent et entre le Roussillon et Beauharnois-Valleyfield, par le biais de la Route Verte.
On y propose également d’aménager des liens avec les régions adjacentes ainsi qu’avec l’Ontario.
L’étude recommande de plus l’asphaltage de certains liens. Elle suggère la végétalisation de plusieurs, par exemple sur la Montérégiade qui traverse Saint-Jean-sur-Richelieu et le Haut-Richelieu. Des services (information, alimentation, installations sanitaires) pourraient être ajoutés à des endroits stratégiques.
«Cette étude a été préparée à la Table des préfets de la Montérégie et c’est leur document, souligne la directrice générale de Tourisme Montérégie, Josée Julien. Tout a été fait de concert. Ça brosse un portrait d’où en est le réseau cyclable, mais aussi quoi bonifier, quoi sécuriser et quoi construire.»
Retombées
L’étude rappelle que les retombées du cyclotourisme sont de 1,2 G$ par année au Québec. Les visiteurs génèrent 1,6 million de nuitées et dépensent en moyenne 675$ par séjour, soit 6% de plus que tout autre segment de marché.
Si la Montérégie propose le plus grand réseau cyclable au Québec, avec plus de 600 km de pistes, elle ne se classe qu’au sixième rang au chapitre des destinations des cyclotouristes, toutes régions confondues.
«C’est probablement le plus beau dossier Montérégissons-nous, pour reprendre les paroles de la ministre Lucie Charlebois, estime Mme Julien. Nous voulons proposer des projets structurants pour générer des retombées économiques. Nous avons tout pour aller en chercher davantage. Il nous faut prendre notre place.»