Les producteurs maraîchers rencontrent François Legault et la ministre fédérale de l’Agriculture

L’Association des producteurs maraîchers du -Québec (APMQ) a profité du passage du premier ministre du -Québec, François Legault, à -Saint-Michel, le 7 juillet, pour lui faire part de ses préoccupations en ce qui concerne la lourdeur administrative en lien avec la réglementation environnementale. Le 28 juin, la ministre fédérale de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, était aussi de passage dans la région. À cette occasion, c’est la question des travailleurs étrangers qui a notamment été soulevée.

L’APMQ a sensibilisé le premier ministre sur les enjeux de la hausse du prix des intrants, comme les semences et les produits fertilisants, hausse qui n’est pas proportionnelle à la hausse du prix de vente des légumes par les producteurs. Le caractère périssable des produits donne un pouvoir de négociation accru aux chaînes d’alimentation et aux grossistes, souligne l’APMQ.

Les maraîchers réclament un rééquilibre des rapports de force par l’instauration d’un code de conduite qui encadrerait les pratiques d’affaires de leur industrie.

Environnement

« Nous avons aussi insisté sur le fait que le cadre réglementaire et normatif québécois entraîne des coûts de production supplémentaires par rapport aux produits d’importation vendus ici, déclare Catherine Lefebvre, la présidente de l’APMQ, qui est à la tête des entreprises Maraîchers L & L et Transplant CL, à Saint-Michel. Nous avons demandé au premier ministre de sensibiliser le gouvernement fédéral à l’importance d’implanter une politique de réciprocité des normes. »

Ministre fédérale

La ministre fédérale de l’Agriculture, -Marie-Claude -Bibeau, a visité les fermes -Jardin D. Pro, à -Sainte-Clotilde, et le -Potager -Riendeau, à -Saint-Rémi, le 28 juin. À cette occasion, l’APMQ a sensibilisé la ministre aux difficiles conditions difficiles de marché du secteur maraîcher et la complexité du traitement des dossiers des travailleurs étrangers.

« -Nous avons insisté sur l’augmentation du prix des intrants qui affecte de manière importante la rentabilité de plusieurs fermes maraîchères », rappelle -Mme -Lefebvre. Les programmes de gestion des risques ont un urgent besoin d’être adaptés aux enjeux contemporains de notre milieu. »