Ventes d’unifamiliales de janvier à juin 2019: le nombre de maisons et leur valeur en hausse dans la région

IMMOBILIER – Tant le nombre de ventes de maisons unifamiliales que leur valeur sont en hausse dans la municipalité régionale de comté (MRC) des Jardins-de-Napierville et la MRC voisine du Haut-Richelieu, pour la première moitié de l’année 2019, comparativement à la même période, en 2018. Cette tendance régionale est la même à l’échelle de la province.   

De janvier à juin 2019, il s’est vendu 216 maisons unifamiliales dans la MRC des Jardins-de-Napierville, en hausse de 12 % par rapport à la même période, en 2018. La valeur médiane de ces résidences était de 260 500 $, en hausse de 4 %.

Dans la MRC du Haut-Richelieu, ces mêmes indices sont aussi à la hausse. Le nombre de ventes a augmenté de 3 %, pour s’établir à 907. La valeur médiane des maisons transigées dans la première moitié de 2019 était de 267 000 $, en hausse de 5 %, par rapport à la même période en 2018.

Ces données proviennent du plus récent Bilan des ventes d’unifamiliales par division de recensement, produit par JLR, une firme spécialisée dans l’analyse du marché immobilier.

Les divisions de recensement divisent le territoire québécois en 98 zones géographiques qui coïncident, dans la majorité des cas, avec le territoire des MRC.

Les données utilisées par JLR sont tirées des transactions publiées au Registre foncier du Québec.

Le Québec

Les auteurs remarquent que le marché immobilier de l’ensemble du Québec a connu une bonne première moitié d’année, en 2019. Au cours du premier semestre de 2019, il s’est vendu 44 938 unifamiliales au Québec, une hausse de 3,4 % par rapport à l’année précédente. Le prix médian de ces résidences s’est chiffré à 254 000 $, en hausse de 2 %.

Sans surprise, c’est à Montréal que le prix de vente médian est le plus élevé au Québec, soit 485 000 $, suivie de Longueuil, à 360 000 $, et Laval, à 345 000 $.

«Comparativement à d’autres provinces canadiennes, le marché immobilier au Québec demeure abordable, ce qui aide à contrebalancer les effets cumulatifs des récents resserrements hypothécaires, précisent les auteurs de cette étude. De plus, la bonne tenue de l’emploi dans la province et les bas taux d’intérêt ont aidé à soutenir les investissements résidentiels. Le statu quo sur le taux d’intérêt directeur devrait demeurer en place au moins jusqu’à la fin de l’année, ce qui devrait continuer de favoriser l’activité dans le secteur résidentiel au cours du deuxième semestre.»