Cohabitation harmonieuse en zone agricole: le projet «Notre campagne, un milieu de vie à partager» est lancé
AGRICULTURE – L’UPA de la Montérégie, 13 MRC de la région, l’agglomération de Longueuil et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec viennent de lancer un ambitieux projet axé sur une campagne de sensibilisation à la cohabitation harmonieuse dans la zone agricole.
Le projet a pour objectif de favoriser le vivre ensemble et le dialogue entre les producteurs agricoles et les résidents. Ensemble, les partenaires veulent démystifier les croyances, atténuer les contrariétés et aborder les enjeux liés au travail agricole.
La Montérégie est la deuxième région administrative la plus peuplée du Québec. Elle est aussi la région où l’on retrouve le plus grand nombre d’entreprises agricoles. Les enjeux de cohabitation sont réels.
Nouveau tissage social
L’arrivée grandissante de nouveaux résidents qui ne sont pas des producteurs ou productrices amène des défis pour les municipalités. De ce nouveau tissage social naît une méconnaissance des réalités de chacun, ce qui peut créer des préoccupations des citoyens et des producteurs agricoles. Un comité a été mis sur pied par le ministère, l’UPA et les MRC de la Montérégie, dont la MRC des Jardins-de-Napierville et la MRC du Haut-Richelieu pour se pencher sur le sujet.
Thèmes abordés
La campagne de sensibilisation va aborder plusieurs thèmes dont le bruit, les odeurs, le partage de la route, la santé des sols, les pesticides et l’eau. Le comité veut faire ressortir la multifonctionnalité de la zone agricole comme milieu de vie, de travail et de loisir.
La campagne prévoit la diffusion d’information liée à ces thématiques via des visuels et des outils de communication relayés dans les infolettres, bulletins municipaux et publications diverses, sur les médias sociaux, ainsi que des capsules vidéo et des activités d’animation grand public.
Le président de l’UPA de la Montérégie, Christian St-Jacques, a déclaré que les agricultrices et les agriculteurs souhaitent dialoguer avec leurs voisins qui se questionnent sur la façon de produire les aliments que l’on mange.
Le projet dispose d’une enveloppe budgétaire de plus de 400 000 $. Il va se poursuivre jusqu’au mois d’octobre 2021.