Internet haute vitesse dans les Jardins-de-Napierville: pas avant cinq ans, estime le préfet Paul Viau
ACTUALITÉ – Le préfet de la MRC des Jardins-de-Napierville, Paul Viau, tente désespérément d’obtenir une aide financière du gouvernement pour doter la région d’Internet haute vitesse. Malgré l’annonce récente du lancement d’un appel de projets dans le cadre du programme Régions branchées, M. Viau ne croit pas que l’Internet haute vitesse sera accessible pour tous les citoyens de la MRC avant 2024.
La MRC des Jardins-de-Napierville a mandaté l’organisme sans but lucratif Internet Haut-Richelieu de déposer une demande d’aide financière auprès du gouvernement pour pouvoir offrir Internet haute vitesse à tous les citoyens.
«Nous allons déposer un projet au mois de novembre», indique M. Viau. Ce n’est pas la première fois que la MRC des Jardins-de-Napierville dépose un tel projet. À chaque fois qu’un programme d’aide est annoncé, la MRC dépose à nouveau son projet.
«Apparemment, on pourrait recevoir 70 % de la facture, dit M. Viau. Mais, 100 M$, ce n’est pas beaucoup. Juste notre projet pour la MRC, c’est 10 M$.»
«En 2019, Internet haut débit constitue un service indispensable à l’essor d’une économie régionale vigoureuse et à la vitalité de nos communautés, déclare Christian Dubé, ministre responsable de l’Administration gouvernementale, président du Conseil du trésor et ministre responsable de la région de la Montérégie. Malheureusement, notre région n’est pas entièrement couverte par ce type de connexion. Le nouveau programme lancé aujourd’hui corrigera cette lacune et permettra à la région de la Montérégie de devenir plus attractive et compétitive.»
Parade
Le programme Régions branchées est doté d’une enveloppe de 100 M$. Selon le gouvernement du Québec, cela permettra d’offrir un accès Internet haut débit à plus de 70 000 foyers et à plusieurs milliers d’entreprises.
«Cette annonce, c’est une parade, lance M. Viau. Ce 100 M$, c’est la balance du 400 M$ qui a déjà été annoncé. Ce n’est pas de l’argent neuf. Le problème, c’est qu’ils font des annonces, mais après, ils ne déboursent pas. On va attendre notre tour. Si tout va bien, ça ne se fera pas avant 2023 ou 2024.»