Jardins-de-Napierville: les ventes de maisons en baisse de 13 % en 2017

ACTUALITÉ – Il s’est vendu 13 % moins de résidences unifamiliales en 2017, dans la MRC des Jardins-de-Napierville, comparativement à 2016. Cela place la MRC au 2e rang parmi 60 MRC québécoises, pour ce qui est de l’endroit où la baisse du nombre de ventes a été la plus marquée.  

Il s’est vendu 359 maisons dans les Jardins-de-Napierville en 2017, contre 401 en 2016 et 281 en 2015.

C’est la MRC Le Granit qui occupe le premier rang, avec une baisse de 17 % du nombre de ses ventes en 2017, par rapport à 2016.

C’est ce que nous révèle le Bilan des ventes d’unifamiliales par division de recensement, publié par la firme JLR, en janvier 2018. JLR a colligé ces données à partir des transactions publiées au Registre foncier du Québec. Les 98 divisions de recensement utilisées par JLR pour recenser ces informations correspondent aux municipalités régionales de comté (MRC).

La MRC voisine du Haut-Richelieu présente un portrait inverse, alors que le nombre de ventes d’unifamiliales a augmenté de 12 %, ce qui la place au 5e parmi les 98 MRC, pour ce qui est de la hausse du nombre de ventes en 2017.

Il s’est vendu 1639 maisons dans le Haut-Richelieu en 2017, contre 1463 en 2016 et 1234 en 2015.

«Les ventes ont crû dans la majorité des régions, par contre, l’année prochaine risque d’être un peu plus difficile étant donné les derniers resserrements hypothécaires qui limiteront la capacité d’emprunt de plusieurs ménages», prédisent les auteurs de ce recensement.

Prix

Le prix médian de vente des maisons unifamiliales était de 232 000 $ en 2017, dans la MRC des Jardins-de-Napierville. Cela représente une hausse de 5 % par rapport à 2016, alors que le prix médian était de 221 000 $ en 2016 et 227 000 $ en 2015.

Le scénario est similaire dans le Haut-Richelieu, alors que le prix médian de vente des maisons unifamiliales était en hausse de 7 % en 2017, par rapport à 2016, passant de 230 000 $ à 245 000 $. Il était de 233 216 $ en 2015.

«Dans le secteur de Saint-Jean, il y a eu un ajustement et les prix ont arrêté de progresser, explique Carl Hudon, courtier immobilier de l’équipe Robert Sicotte, chez RE/MAX. Les Jardins-de-Napierville n’ont pas suivi le bal.»

C’est donc la stabilisation des prix dans le secteur de Saint-Jean et la hausse des prix dans les Jardins-de-Napierville qui ont eu pour effet de réduire le nombre de ventes dans cette dernière MRC, croit M. Hudon.

«Le secteur des Jardins-de-Napierville reste un marché de compromis, dit-il. Les gens viennent à Napierville à défaut de s’installer en ville, à Saint-Jean, mais la compétition est rude là-bas et les prix ont commencé à diminuer. On commence à trouver des maisons à 230 000 $ à Saint-Jean et à 200 000 $, à Napierville. La différence n’est pas assez grande. Si l’on considère l’éloignement et le prix de l’essence, ça devient beaucoup moins intéressant de s’installer dans les Jardins-de-Napierville.»