Saint-Édouard: Oliméga lance de nouveaux produits et conquiert de nouveaux marchés
ENTREPRISE – La compagnie Oliméga a été fondée en 2014 par Chantal Van Winden, son mari Raymond Durivage et trois neveux: Marc-Antoine et Guillaume Cloutier, ainsi que Simon Durivage Guertin. Elle a été créée pour commercialiser l’huile obtenue en pressant à froid les graines d’une plante originaire surtout de Russie et vieille de plus de 3000 ans, alors inconnue au Québec, la caméline. C’est une huile à la saveur unique et délicate. Son point de fumée de 475o F, plus élevé que la plupart des huiles de cuisson, la rend parfaite pour les grillades et les sautés entre autres.
Mais ce n’est pas son seul atout. La caméline regorge d’oméga-3, un acide gras polyinsaturé, essentiel pour une bonne santé. Elle contient aussi de l’oméga-6 et de l’oméga-9, ainsi qu’une teneur élevée en vitamine E.
La production a commencé dans le garage de Chantal et Raymond, après plusieurs années d’expérimentation de différentes variétés de caméline importées de Russie en 2007. C’est la ferme EDPA de Saint-Édouard, suite à une visite d’un scientifique allemand, qui a donné l’idée de lancer cette culture au Québec. Les premières bouteilles d’huile ont été mises sur le marché en mai 2015, sous le nom Signé caméline. Succès immédiat!
Depuis ce temps, le chiffre d’affaires explose. Oliméga a maintenant 200 hectares en culture à Saint-Édouard et Sherrington, et des fournisseurs dans le Témiscamingue et au Lac Saint-Jean. Et une usine de transformation écoénergétique vient d’être construite dans le rang des Sloan. Elle sera officiellement inaugurée en octobre. Une caractéristique originale du bâtiment est son mur, côté sud, composé de panneaux solaires qui fournissent 40% de l’énergie utilisée dans l’usine.
Nos produits sont d’une qualité exceptionnelle. Nous en sommes extrêmement fiers. Cela nous motive au plus haut point. Le potentiel pour nos produits est illimité. Nous avons une immense confiance dans l’avenir!
Chantal Van Winden, présidente d’Oliméga
Exportation
En février dernier, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) invitait la compagnie à participer à une foire alimentaire au Japon. Emballé, un importateur japonais a passé une commande. Une palette a été livrée en juin. C’est une première percée sur la scène internationale. Pendant ce temps, les points de vente se multiplient au Québec et ailleurs. L’huile de caméline est disponible dans les grandes chaînes d’alimentation, dans des boutiques santé, des boutiques de produits fins, et dans un nombre impressionnant de restaurants de qualité, notamment dans les grands hôtels comme le Château Frontenac à Québec et le Manoir Richelieu dans Charlevoix (des produits Oliméga ont d’ailleurs été servis aux participants au Sommet du G7 en juin dernier), ainsi qu’à la Tour du CN à Toronto. En tout, Oliméga peut maintenant compter sur plus de 700 points de ventes et restaurants.
Une des choses qui fait la fierté de l’entreprise, c’est d’avoir remporté plusieurs prix d’innovation du Conseil de la transformation alimentaire du Québec.
Nouveaux produits
Fort du succès de l’huile de caméline, les dirigeants de la compagnie vont bientôt lancer plusieurs nouveaux produits, notamment le miel de caméline (après des essais réussis l’an dernier), des graines de caméline (qui font penser aux graines de chia), et des tablettes de chocolat, noir et au lait.
Les graines de caméline, très fines, peuvent être saupoudrées dans les soupes, les salades, les sandwichs, dans les yogourts, les smoothies, etc. Elles ont des propriétés nutritives exceptionnelles aidant à favoriser une bonne santé. À essayer absolument!