Sourire sans fin: un organisme au service de sa communauté
COMMUNAUTÉ – L’organisme communautaire Sourire sans fin, situé à Saint-Rémi, vient en aide aux personnes vulnérables et aux familles de la MRC des Jardins-de-Napierville depuis 25 ans. Au fil des ans, les actions de Sourire sans fin ont permis à un nombre incalculable de gens d’obtenir du support, de sortir la tête de l’eau et de reprendre leur vie en mains. Portrait d’un organisme qui vient en aide à des centaines de personnes chaque année.
Sourire sans fin a récemment présenté son bilan de l’année 2017-2018. Les statistiques sont surprenantes. L’organisme a rejoint plus de 1000 personnes, grâce à son service d’entraide alimentaire.
Sans compter toutes les familles, les personnes seules et les aînés qui ont reçu une aide quelconque, que ce soit par le biais des ateliers parents-enfants, la halte-garderie, l’aide aux devoirs, la popote roulante, la Boutique du bambin, et plus encore.
«J’ai passé à travers des moments particulièrement difficiles, mais vous avez changé ma vie et vous avez changé la vie de mes enfants», a témoigné une participante lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme qui s’est tenue cet été.
Nos bénévoles, c’est mon coup de cœur. Si Sourire sans fin continue, c’est grâce à ces athlètes du don de soi.
Sylvie Rémillard, directrice générale de Sourire sans fin
Transformation
Si l’aide apportée à la communauté par Sourire sans fin demeure essentielle, elle se transforme constamment pour s’adapter aux besoins changeants de la population.
«Les familles ont plus besoin de la halte-garderie, explique Sylvie Rémillard, directrice générale de Sourire sans fin. Le taux d’enfants avec un défi particulier, comme un déficit d’attention, augmente de façon exponentielle, et les parents ont plein de rendez-vous. On est en plein emploi et on retrouve de plus en plus de familles où les deux parents sont travailleurs.»
Au niveau de l’aide alimentaire, Mme Rémillard remarque que les familles sont moins nombreuses à en réclamer. «Il y a plus de personnes seules, de 45 à 75 ans, dit-elle. Le support gouvernement aide beaucoup les familles. Maintenant, la classe moyenne aussi en reçoit. L’État a compris que les tout-petits n’ont pas à payer pour la pauvreté des parents.»
Parents
Pour s’assurer d’être toujours pertinent, Sourire sans fin doit proposer des activités qui répondent aux besoins des parents.
«Avec le travail, les parents n’ont pas beaucoup de temps et ils se sentent souvent dépassés au niveau de l’éducation des enfants, remarque Mme Rémillard. On voit beaucoup de détresse psychologique chez les parents dont les enfants ont un trouble d’opposition ou un déficit d’attention. Ça demande beaucoup de courage. Les gens sont à fleur de peau.»
Pour répondre à cette situation qui est de plus en plus fréquente, Sourire sans fin offre Défi jeunesse, qui est un groupe de soutien pour ces parents. Ce sont eux qui décident des sujets qui seront abordés. Parfois, un conférencier est aussi invité.
D’autres types d’ateliers sont offerts aux parents pour les soutenir. Les sujets abordés concernent les agressions sexuelles, la légalisation du cannabis, l’hypersexualisation ou encore l’identité sexuelle des enfants.
«C’est une belle bouée pour les parents, indique Mme Rémillard. Sourire sans fin est un bel atout dans leur échiquier.»
Sourire sans fin en 2017-2018 c’est…
- 235 bénévoles qui ont donné 16 291 heures de leur temps;
- Près de 600 membres;
- 7770 clients qui ont fréquenté la Boutique du bambin;
- 36 employés, dont 14 postes permanents;
- 65 000 kg de nourriture distribués grâce à l’entraide alimentaire.
- 28 752 km parcourus par la camionnette de l’organisme pour permettre à 1337 passagers de participer à ses activités.
Source: Bilan annuel 2017-2018 de Sourire sans fin