Chantal Van Winden nommée au CA
L’entrepreneure Chantal Van Winden, qui est la PDG d’Oliméga, une entreprise basée à Saint-Édouard qui fabrique des produits à base de caméline, a récemment été nommée pour siéger au tout premier conseil d’administration de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ).
Au mois de mars 2021, l’Assemblée nationale adoptait une loi menant à la création de l’ITAQ, qui succède ainsi à l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA). Au-delà du changement de nom, les nouvelles règles de fonctionnement qui régissent l’ITAQ vont faciliter le recrutement de personnel, permettre une mise à niveau de ses installations et encourager la collaboration avec d’autres établissements d’enseignement partout au Québec.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
L’ITAQ a commencé ses activités le 1er juillet. Cet organisme gouvernemental est administré par un conseil d’administration, dont le rôle est d’appuyer la direction générale. Mme Van Winden a été sollicitée directement par le ministre de l’Agriculture, André Lamontage, pour en faire partie.
« Je suis honorée d’avoir été invitée à faire partie du tout premier conseil d’administration de l’ITAQ, dit-elle. J’ai rencontré M. Lamontagne à quelques reprises et il connaissait mon parcours. »
Mme Van Winden estime que c’est son expérience au niveau de la transformation et de la commercialisation de produits émergents, dont l’huile de caméline, qui a convaincu le ministre de la pertinence de sa candidature.
MISSION
Mme Van Winden n’a pas étudié au défunt ITA, mais plusieurs membres de son entourage y sont inscrits.
« Je connais sept jeunes qui sont là, dit-elle. Il y a beaucoup de gens de notre région qui vont étudier au campus de Saint-Hyacinthe ou celui de La Pocatière. On y offre une formation technique tant au niveau agricole que de la transformation agroalimentaire. »
Cette dernière a décidé de s’impliquer au sein de l’ITAQ afin de promouvoir la qualité de la formation et assurer la mise à niveau des infrastructures.
« La formation des jeunes fait partie des choses qui me tiennent à cœur, confie-t-elle. Il y a beaucoup à faire pour améliorer nos techniques agricoles, pour devenir des modèles pour bien nourrir la planète, dans le respect de l’environnement. »
Elle cite l’exemple de la lutte intégrée, qui utilise des méthodes alternatives aux pesticides pour contrôler les ennemis des cultures. Plusieurs agriculteurs de la région ont recours à cette approche.
« C’est un beau projet, mais ce type de formation doit prendre plus de place au Québec », conclut Mme Van Winden.