Scarpellino et Du Temple dans Code G.

Ils sont drôles, populaires et en voie de représenter une partie de ce que les gars pensent tout bas, et démystifient des mythes de la jeune génération. Joey Scarpellino et Jay Du Temple jasent de sexe, de complexes et de bien d’autres sujets dans Code G à VRAK.

Le pendant masculin de Code F., qui a remporté un vif succès chez la gent féminine, a démarré à VRAK. Diffusée depuis le 10 janvier, à 21 h, la nouvelle série humoristique met aussi en vedette Phil Roy, Daniel Pinet et Adib Alkhalidey.

«C’est tellement pertinent, précise Jay Du Temple, originaire de Saint-Jacques-le-Mineur. Adolescent, j’aurais vraiment aimé avoir cinq gars qui dédramatisent la vie d’ado et de mec.»

Et ce ne seront pas les sujets épineux qui manqueront, assure l’humoriste qu’on a aussi pu voir dans Like-moi. Perte de sa virginité, complexes entre gars, déménagement avec sa douce moitié, homosexualité et infidélité sont de la liste. Le mot d’ordre: dire ce qu’on pense vraiment.

C’est justement cette parole adressée directement aux téléspectateurs qui était la grande nouveauté dans la carrière de Joey Scarpellino. Pas que l’acteur natif de Saint-Jean n’ait pas l’habitude d’être lui-même, mais plutôt qu’il n’a pas l’habitude de jouer son propre rôle.

«Comme comédien, je suis habitué de me présenter sur les plateaux dans la peau d’un personnage, dit-il. Là, c’était différent, car je devais rester moi. Ce n’est pas que ç’a été difficile, mais cette situation m’a demandé quelques ajustements.»

Même constat du côté de Jay Du Temple. L’humoriste qui a pourtant l’habitude de parler directement à un public a dû pour sa part trouver le bon ton et le bon débit.

«Au départ, j’étais inquiet, confie-t-il, mais ils m’ont rassuré. J’aime les propos nuancés. Je ne généralise pas ni ne tombe dans la caricature. Il y a autant de comptables que de pompiers qui vont au gym après tout!»

Formule

Les tournages se sont effectués à tour de rôle pour les comédiens qui devaient répondre à un tas de questions en fixant la caméra. Certaines plages horaires se croisaient entre deux participants et des segments en duo ont pu être faits.

«J’ai tourné en tandem avec Joey et Sam Breton qui fait partie des chroniqueurs occasionnels, poursuit Jay Du Temple. Ce sont deux amis et on a des valeurs similaires. C’est bien, car avec d’autres j’étais plus différent. Ça donne un bel éventail d’opinions.»

Code G. s’avère  être une aventure positive pour les deux artistes qui voient une occasion idéale de se présenter avant tout comme êtres humains et non comme personnages ou personnalités publiques.

«On va découvrir plein de choses sur moi, poursuit Joey Scarpellino. C’est certain que j’avais le casting de celui qui prend soin de son apparence. Mais en même temps, j’ai tellement plus à apporter et je ne me suis pas gêné pour partager des côtés de ma personnalité.»

Une occasion comme celle-là est aussi une excellente carte de visite. Jay Du Temple, qui part cet hiver en tournée, estime que le fait de ne pas jouer un rôle lui permettra de se faire connaître auprès d’un nouveau public.

«Si tu m’aimes dans Code G. tu vas m’aimer aussi sur scène», affirme-t-il.