Une troisième compétition d’envergure en deux ans et demi pour Alexandre et Ilana Dupont

Le couple de Clarenceville, Alexandre et Ilana Dupont, participera ensemble aux Championnats du monde para-athlétisme à Londres, du 14 au 23 juillet.

«C’est notre 3e gros championnat en deux ans et demi. On participe à plusieurs compétitions, mais des Championnats de monde, c’est plus demandant psychologiquement. Dans les compétitions normales, c’est moins grave si on performe moins bien. Mais là, on fait tout pour gagner», affirme M. Dupont.

Ils ont participé en octobre 2015 à un Championnat du monde et en septembre 2016 aux Jeux paralympiques. À cette dernière compétition, il a gagné une médaille de bronze au relais.

M. Dupont est particulièrement déçu que cette course ait été enlevée des prochains Championnats, une décision du Comité international paralympique. «Ça a été un gros coup de couteau. Ça fait dix ans qu’on s’entraîne dans cette discipline», dit-il.

Il prendra part aux 400 m, 800 m, 1500 m et 5000 m. Ses deux courses de prédilection sont le 800 m et 1500 m.

Ilana Dupont, qui est plus une sprinteuse, participera aux 100 m, 200 m, la distance où elle performe le mieux, et 400 m.

Le couple espère se rendre en finale et ultimement monter sur le podium.

«La compétition est très forte. Je vais faire de mon mieux à chaque course pour avancer en finale. Ensuite, je penserai au podium», soutient Mme Dupont.

«Ma saison a été difficile jusqu’à maintenant. Si je me rends sur le podium, je serai content», affirme M. Dupont.

À deux

Les deux para-athlètes se préparent ensemble pour la compétition, mais différemment, puisqu’elle performe en vitesse et lui, sur longue distance. Ils apprécient de voyager ensemble pour s’y rendre.

«Aux Paralympiques à Rio, c’était la 1re fois qu’on était ensemble. C’est le fun. On est là pour se soutenir même si c’est un sport individuel», indique M. Dupont.

«Mais il faut faire attention. Si l’autre personne a une mauvaise course, ça peut être difficile de penser juste à notre course», poursuit sa conjointe.

Ce qui est plus pénible encore pour le couple est de laisser sa petite fille de 4 ans à la maison. «C’est de plus en plus difficile parce qu’elle comprend la notion du temps», indique la maman.

Mme Dupont soutient vouloir se rendre jusqu’aux prochains Jeux paralympiques de Tokyo en 2020 et ensuite prendre possiblement sa retraite. «Nous voulons un autre enfant», explique-t-elle.