Arrestation et perquisition à Saint-Valentin

Faits divers. Une femme de -Saint-Valentin a été arrêtée et sa résidence a été perquisitionnée, le 16 mars, dans le cadre de l’opération policière baptisée -Projet -GAZON, qui visait à démanteler un réseau de trafic de stupéfiants.

Des enquêteurs de la -Régie intermunicipale de police -Richelieu–Saint-Laurent, en collaboration avec l’Escouade régionale mixte -Montérégie de la -Sûreté du -Québec et le -Service de police de l’agglomération de -Longueuil, ont procédé à quatre perquisitions, le 16 mars, vers 5 h 30. Ces perquisitions ont eu lieu à -Saint-Valentin, -Chambly et -Mont-Saint-Grégoire.

Au total, cinq personnes ont été arrêtées, soit deux hommes et trois femmes, âgés de 34 à 40 ans.

Ils ont été libérés en attendant leur comparution au palais de justice de -Longueuil, le 21 avril.

Saisies

Parmi les cinq personnes arrêtées, on compte une femme, à -Saint-Valentin, chez qui les policiers ont aussi procédé à une saisie de stupéfiants.

Au total, les quatre sites qui ont été perquisitionnés ont permis la saisie de 3,11 kg de cannabis, 1 185 kg de cocaïne, 4557 comprimés de méthamphétamine, 160 comprimés d’ecstasy, 82 comprimés de -Xanax, 38 comprimés de -Cialis, 52 937 $ en argent canadien, ainsi que 5 véhicules ayant servi au trafic de stupéfiants.

« C’était une cellule de vente de stupéfiants structurée et organisée », explique le capitaine aux enquêtes à la -Régie intermunicipale de police -Richelieu–Saint-Laurent, -Christian -Cameron.

Il s’agit d’une importante prise pour les policiers, notamment en ce qui a trait à la quantité de cocaïne qui a été saisie.

« -Un kilogramme de cocaïne se vend environ 65 000 $, précise M. Cameron. Nous avons aussi saisi deux presses qui leur permettaient de couper la cocaïne avec d’autres produits avant de la revendre. »

Territoire

Ces trafiquants vendaient leurs stupéfiants dans la région de -Chambly. Une des cinq personnes arrêtées, qui est le leader du groupe, était dans la mire des policiers depuis un certain temps.

Il n’est pas surprenant que la personne arrêtée à -Saint-Valentin ait sévi à l’extérieur du village où elle réside, estime le capitaine -Cameron.

« C’est de plus en plus commun de voir des vendeurs de stupéfiants qui n’habitent pas dans la ville où ils vendent, -précise-t-il. On a récemment démantelé un réseau à -Sainte-Julie et aucun des vendeurs n’habitaient là. »