À la recherche d’une idylle de jeunesse perdue en 1978

Actualité. Leur idylle n’a duré qu’une semaine, mais elle est toujours restée gravée dans sa mémoire. Quarante-cinq ans après avoir rencontré Carole aux Bahamas, John fait une ultime tentative pour retrouver celle qu’il a croisée au Club Med Paradise Island, en juillet 1978.

L’homme qui vit dans l’ouest de l’île de Montréal s’en est toujours voulu d’avoir égaré les coordonnées de sa dulcinée. Carole lui avait écrit son nom, son numéro de téléphone et le nom de la rue où elle habitait sur un bout de papier.

Depuis le mois de décembre 2023, John, qui préfère taire son nom de famille, publie un avis de recherche dans Le Canada Français et Le Richelieu pour la retrouver. Son appel est demeuré sans réponse jusqu’à maintenant.

Espoir

Il ne perd pas espoir, car il a enfin du temps « pour résoudre ce casse-tête ». Il souhaite de tout son cœur savoir ce que Carole est devenue. « Ça me chicote depuis 45 ans, avoue-t-il. Je voudrais lui dire pourquoi je ne l’ai pas rappelée. »

John a récemment trouvé des informations dans le recensement qui lui ont permis de croire que sa famille habite encore dans la région. À l’époque de leur rencontre, Carole habitait sur la montée Daigneault, à Notre-Dame-de-Bonsecours. Cette ancienne municipalité fait aujourd’hui partie de la municipalité de Richelieu.

« Je crois qu’elle vivait dans un parc de maisons mobiles », se souvient celui qui a aujourd’hui 65 ans. Carole savait peu de choses sur lui. « Je lui ai dit que j’habitais à Dorval, près de l’aéroport », indique John.

Communication

Lui avait 20 ans et elle, 18, à l’été 1978. Carole étudiait au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu. Elle avait l’intention de faire un baccalauréat à l’Université de Sherbrooke.

Les deux jeunes adultes se trouvaient à bord du même vol à l’aller. Les deux ont passé une semaine à manger ensemble au restaurant et à danser. John est revenu seul au Québec, car son forfait tout inclus comptait une semaine de plus qu’elle.

La communication entre les deux n’était pas facile. John ne parlait que l’anglais, tandis que Carole ne comprenait que le français. Ils pouvaient compter sur l’aide d’autres amis touristes pour traduire leurs conversations.

Aujourd’hui, John s’exprime très bien en français écrit, mais préfère parler dans sa langue maternelle. La meilleure façon de le rejoindre est de lui écrire un courriel à john284999@gmail.com.