Des citoyens se mobilisent pour des rues plus sécuritaires à Napierville

Actualité. Cinq citoyens et citoyennes de Napierville et de Saint-Cyprien-de-Napierville ont récemment mis sur pied le Comité Sécur-Action Napierville. Leur mission est d’améliorer la sécurité des piétons et des cyclistes à -Napierville et ses environs. Une pétition circule actuellement afin de réclamer que des actions concrètes soient prises à cet effet.

La vitesse excessive des véhicules, le non-respect de la signalisation par les automobilistes aux abords des passages piétonniers et le manque de trottoirs et de pistes cyclables font partie des observations qu’ont faites les citoyens qui se sont rassemblés pour former le Comité Sécur-Action Napierville. Leur première rencontre s’est tenue au mois de mai 2023.

Il s’agit d’une démarche citoyenne et je suis très fière de ce qu’on est arrivés à faire. Notre comité a rapidement mobilisé les gens.

Émilie Perron, porte-parole du Comité Sécur-Action Napierville

« Ce qui nous a amenés à former ce comité, c’est l’accumulation de situations problématiques sur nos routes dont nous sommes témoins depuis plusieurs années à Napierville, explique Émilie -Perron, porte-parole du Comité Sécur-Action Napierville. Des accidents graves ont été évités de peu à plusieurs reprises. »

Pétition

Ils font présentement circuler une pétition, qui a déjà recueilli plus de 1000 signatures, qu’ils entendent remettre aux élus de -Napierville et à la députée de Huntingdon, Carole -Mallette.

« Nous sommes des piétons, joggeurs, cyclistes, parents, -grands-parents, commerçants, brigadiers qui constatent régulièrement que les piétons, en particulier les enfants, ne sont pas en sécurité sur les routes de Napierville, indique M^me Perron. La pétition sera déposée en avril 2024 ou dès l’obtention du nombre de signatures souhaité. »

Demandes

Dans sa pétition, le Comité réclame que soit devancé le début des travaux d’aménagement de l’intersection formée par la rue -Saint-Jacques et les rues Saint-Nicolas et rang des Patriotes, où un feu de circulation doit être installé, selon M^me Perron.

Ces citoyens demandent aussi qu’une plus grande sensibilisation soit faite auprès des automobilistes quant au respect des usagers vulnérables et à la signalisation mise en place pour leur sécurité.

« Lorsqu’on entre à Napierville par la route 219, en provenance de -Saint-Jean, une petite chicane a été aménagée en face du CPE pour faire ralentir les véhicules, mais après, il y a une grande ligne droite jusqu’à la zone scolaire. C’est très large et les gens roulent plus vite que 50 km/h, qui est la vitesse maximale permise », remarque M^me Perron.

Ils réclament aussi que des aménagements soient faits pour atténuer la vitesse le long de la route 219 et sur le réseau routier local, particulièrement autour des parcs et des zones scolaires, de même que des aménagements pour sécuriser la circulation à l’angle de la rue Saint-Jacques et du boulevard Industriel.

« À cet endroit, le trottoir arrête au poste de la -Sûreté du Québec, dénonce M^me Perron. Pourtant, il y a beaucoup de gens qui se rendent au Tim Hortons ou au dépanneur et même jusqu’à la fromagerie. Si un piéton veut traverser à cet endroit, c’est aussi très compliqué. »

Objectif

Le Comité Sécur-Action Napierville aimerait atteindre 2000 signatures d’ici au mois de février. Il est possible de la signer dans différents commerces de Napierville, dont la papeterie et la Fromagerie Métayer.

Il est aussi possible signer la pétition en ligne et d’être informé des activités de ce comité en joignant le groupe Facebook Sécur-Action Napierville.

Rencontres

Les membres du Comité Sécur-Action Napierville ont rencontré les élus de Napierville. « Nous avons senti leur volonté de changer les choses, mais ils sont impuissants face aux décisions et à la lenteur du ministère des Transports, remarque M^me Perron. Nous voulons supporter nos élus municipaux au niveau provincial pour faire bouger les choses. »

« La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a présenté un plan d’action en sécurité routière et beaucoup de fonds ont été débloqués pour cela. Nous voulons pouvoir en profiter », conclut-elle.