La friperie La Suite des Choses rouvre ses portes dans un nouveau local

Actualité. La friperie communautaire La Suite des Choses, qui opérait au sous-sol de l’ancienne église de Saint-Jacques-le-Mineur, a dû cesser brusquement ses activités en septembre 2023. L’état avancé de dégradation du bâtiment avait forcé la municipalité à en bloquer l’accès au public. Depuis, les responsables de la friperie étaient à la recherche d’un nouvel espace pour se relocaliser. Elles ont finalement trouvé un local commercial à Saint-Édouard.

Après plusieurs mois de recherche, la friperie a annoncé avoir trouvé un nouveau local sur sa page Facebook, à la fin janvier. « Nous recevons des messages toutes les semaines de gens qui nous soutiennent et qui nous demandent quand nous allons revenir », souligne Marie-Michelle Levac, responsable de la friperie.

Cette dernière aurait aimé trouver un site à Saint-Jacques-le-Mineur, mais c’est finalement à Saint-Édouard qu’elle s’établira.

« Nous avons beaucoup cherché à Saint-Jacques-le-Mineur, mais nos options sont tombées à l’eau, raconte Marie-Michelle Levac, la responsable de la friperie. On nous a dit que le magasin Brosco, à Saint-Édouard, était fermé. On a donc appelé la Municipalité et ils nous ont donné le nom de son ancien propriétaire, Robert Brousseau. On lui a raconté notre histoire et il a accepté de nous aider. »

Accessible

Le nouveau local commercial est situé au 144, rue Principale, à Saint-Édouard. La friperie, qui occupait une superficie de 4000 pieds carrés à Saint-Jacques-le-Mineur, devra se satisfaire des 3000 pieds carrés dont elle dispose à son nouvel emplacement.

« On se démarque par le volume qu’on a à vendre, précise Mme Levac. Les gens ont du choix et c’est ce qu’ils aiment. On va donc aller chercher de la hauteur. C’est un beau défi. L’avantage, c’est que nous avons maintenant des fenêtres, que nous n’avions pas à notre autre local. C’est très éclairé ! On a aussi un bel accès direct, au rez-de-chaussée, avec un grand stationnement. »

Des bénévoles s’affairent à aménager les lieux. Mme Levac espère pouvoir rouvrir la friperie au début du mois de mars.

Il y a beaucoup de jus de bras dans tout ça, mais tant qu’on va y croire, on va continuer. Nous sommes fières de ce qu’on fait.

Marie-Michelle Levac

Nouvelle structure

Au passage, la friperie La Suite des Choses s’est légalement constituée en tant qu’organisme à but non lucratif. Elle n’est donc plus gérée par la Municipalité de Saint-Jacques-le-Mineur, mais plutôt par un conseil d’administration, dont Mme Levac en est la présidente, aux côtés de Marie-Ève Boutin et de Carole Bouchard.

« Nous sommes toutes bénévoles, précise Mme Levac. Nous avons aussi une équipe de bénévoles avec nous. On aime ce qu’on fait. Notre paye, c’est d’habiller les familles. On a créé plein de liens avec des gens de la communauté. »

Même mission

Malgré ce changement de statut, la mission de la friperie demeure la même.

« On veut continuer notre mission, mais ce sera maintenant partagé entre les deux municipalités, explique Mme Levac. Nous allons continuer de redistribuer une partie de nos profits et du matériel aux écoles et aux CPE des deux municipalités. À titre d’exemple, nous avons fourni du linge de rechange à l’école primaire Saint-Jacques, mais aussi des jouets, des livres et des jeux de société lors de l’ouverture de la nouvelle classe de maternelle 4 ans. On donne aussi au Comité d’entraide de Saint-Jacques-le-Mineur, qui fait les paniers de Noël à la guignolée et qui offre du dépannage d’urgence toute l’année. »

Un bac pour récupérer les dons est toujours situé à Saint-Jacques-le-Mineur, mais Mme Levac aimerait en disposer un à Saint-Édouard également.

Futur

L’intention de Mme Levac est de revenir s’installer à -Saint-Jacques-le-Mineur, lorsque le nouveau centre communautaire sera construit. La friperie pourrait y déménager ou encore occuper les locaux où se trouve actuellement la mairie. Ces derniers doivent être relocalisés dans le futur bâtiment municipal.

« On ne connaît pas l’avenir, mais on veut revenir, conclut Mme Levac. Si nous avons les effectifs et que le besoin est là, à Saint-Édouard, on pourrait peut-être même continuer d’opérer les deux. »