Trois journées de grève pour les CPE affiliés à la CSQ

En raison d’une impasse dans les négociations avec le gouvernement pour le renouvellement de leur convention collective, les employées des centres de la petite enfance (CPE) affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) seront en grève les 22, 23 et 24 novembre, à moins que les parties en viennent à une entente d’ici là. 

Cette grève touche notamment les quatre installations du CPE Les jeunes pousses des jardins du Québec, à Napierville, Saint-Cyprien, Sherrington et Hemmingford. 

Ces travailleuses ont déjà tenu quelques journées de grève au début du mois de novembre. Elles réclament de meilleures conditions de travail pour tous les types d’emplois à l’intérieur d’un CPE. 

« Nous demandons une hausse de salaire pour les éducatrices, mais aussi les techniciennes en éducation spécialisée, mais aussi pour les responsables de l’alimentation, explique Nicole Lussier, une éducatrice qui travaille à l’installation de Sherrington du CPE Les jeunes pousses des jardins du Québec. Nous réclamons aussi plus de soutien pour les enfants à besoins particuliers. Nous demandons l’embauche de professionnelles supplémentaires, des orthophonistes, entre autres. »

Garderies privées non subventionnées

Le 20 octobre, ce sont les garderies privées non subventionnées, comme La Maisonnée des petits, à Saint-Rémi, qui ont tenu une journée de grève. 

Ces garderies réclament que les parents paient le même montant en garderie privée non subventionnée qu’en CPE, soit 8,50 $ par jour.

« Actuellement, nos parents paient environ 45 $ par jour, explique la copropriétaire et directrice de La Maisonnée des petits, Samira Mouane. C’est inéquitable pour les parents. De plus, c’est difficile pour nous de s’aligner sur l’échelle salariale offerte dans les CPE, ce qui rend difficile l’embauche de personnel. De plus, il y a beaucoup de places libres dans plusieurs garderies privées parce que c’est trop cher. Au lieu de créer de nouvelles places en CPE, le gouvernement devrait subventionner les places actuelles en garderies privées non subventionnées ou bonifier le crédit d’impôt pour les parents. »