Saint-Jacques-le-Mineur : Les travaux d’aqueduc et d’égouts seront complétés au printemps
D’importants travaux d’installation d’un réseau d’aqueduc et d’égouts sont en cours sur la rue Principale. Au printemps 2014, les 285 résidences du secteur urbain de Saint-Jacques-le-Mineur seront branchées à ce nouveau réseau.
Ce projet, d’une valeur de près de 14 millions de dollars, est financé à 85% par le gouvernement du Québec. Les citoyens qui auront maintenant accès à ce réseau devront assumer 15% de la facture.
Eau contaminée
Selon la mairesse, Lise Trottier, l’installation d’un réseau d’aqueduc et d’égouts était nécessaire, car plusieurs puits étaient contaminés. C’était une question de temps pour les puits qui ne l’étaient pas encore.
La municipalité connaît certains problèmes avec l’eau potable. Certains citoyens doivent faire bouillir leur eau avant de la consommer. L’école primaire St-Jacques doit se faire livrer de l’eau potable, car l’eau est impropre à la consommation.
Développement
Mme Trottier estime que ces travaux vont permettre à la municipalité de se développer. «Deux promoteurs se sont déjà montrés intéressés à acheter des terrains pour faire un développement domiciliaire. Des citoyens vont maintenant pouvoir vendre une partie de terrain. Il y en a un qui a reçu cinq demandes en une semaine. Ça va augmenter la valeur des maisons.»
Le député libéral de la circonscription de Huntingdon, Stéphane Billette, a agi à titre de facilitateur dans ce dossier. «C’est le rôle d’un député. On soutient la municipalité pour sa demande d’aide financière et on essaie d’aller chercher le maximum. À St-Jacques, c’est une question de santé publique. Ce sont des dossiers qui ne peuvent pas attendre.»
Ce sont près de 400 M$ qui ont été investis dans sa circonscription, de 2008 à 2012, estime M. Billette. Du jamais vu, selon lui. Des travaux du même type ont été exécutés à St-Michel, par exemple. Un projet d’environ 11 M$.
Mme Trottier espère que la venue de l’aqueduc et du réseau d’égouts dans la zone urbaine de la municipalité va attirer de nouveaux résidents. «Ça va amener du monde à St-Jacques. Ce sont toujours les mêmes 640 familles qui paient pour tout. Les gens vont pouvoir vendre leurs terrains. Si on a 30 maisons de plus, ça va nous donner ce dont on a besoin.»
Réaction
À partir du moment où le projet sera complété, les citoyens auront deux ans pour se brancher au réseau et devront obligatoirement le faire.
Mme Trottier admet que ce ne sont pas tous les citoyens qui se réjouissent de la venue de ce réseau, notamment ceux dont le puits n’est pas encore contaminé ou ceux qui ont fait procéder au changement de leur installation septique récemment. «Sur la montée, il y en a qui grichaient un peu, mais d’autres étaient contents. Les gens attendaient ça depuis 15, 20 ans, explique Mme Trottier. Certains disaient qu’ils ne verraient pas ça de leur vivant!» L’installation de bornes-fontaines aura pour effet de réduire les primes d’assurances des citoyens, précise-t-elle.
M. Billette souligne la façon dont la mairesse informé les citoyens sur le projet à venir. «Ce que j’ai aimé de la mairesse et que je n’ai pas vu partout, c’est que Mme Trottier a réuni tous les citoyens pour leur annoncer les travaux qui allaient être faits».
Les travaux qui ont débuté au mois d’août 2012 devraient être exécutés au printemps 2014. Le projet, d’une valeur de près de 14 M$ est financé à 85% par le gouvernement du Québec. Les 285 résidences qui auront accès à ce réseau devront débourser le 15% restant, selon le mode utilisateur-payer, suivant un règlement d’emprunt étalé sur 25 ans.
Rappelons que la municipalité a eu recours à ce mode de financement pour la reconstruction de huit ponceaux sur le boulevard Édouard VII. La municipalité a déboursé 1 M$ pour les travaux de reconstruction et les études préparatoires. Les 200 000$ restants doivent être assumés par les dix utilisateurs de ces ponceaux. Ce projet est maintenant complété.