Alexandre Girard-Duchaine, candidat du PQ dans Saint-Jean 

Élections. Alexandre -Girard-Duchaine, 27 ans, sera le candidat du Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Saint-Jean, dont fait partie la municipalité de Saint-Blaise-sur-Richelieu, lors des élections qui auront lieu le 3 octobre.

Natif de Saint-Jean-sur-Richelieu, il est attaché politique de Rhéal Fortin, député bloquiste de Rivière-du-Nord, depuis 2018. Il a occupé les mêmes fonctions auprès de l’ancien député péquiste de Saint-Jean, Dave Turcotte, de 2013 à 2018.

Son adhésion au Parti québécois remonte à son adolescence. Il se souvient que Pauline Marois a signé sa carte de membre alors qu’il n’avait que 16 ans.

S’il en est à sa première expérience comme candidat, M. Girard-Duchaine a été impliqué comme bénévole dans plusieurs campagnes électorales depuis une dizaine d’années. Mais cette fois-ci, ce sera différent. Il ne travaillera pas dans l’ombre. C’est lui qui sera appelé à défendre les idées du parti et à débattre avec les autres candidats.

Appui

Il se réjouit de pouvoir compter sur l’appui de Dave Turcotte et de la députée bloquiste du comté de Saint-Jean, Christine Normandin, pour l’épauler durant la campagne. Il a l’intention d’aller à la rencontre des gens.

Il estime que rien n’est encore joué et il demande aux électeurs d’être attentifs et de se laisser convaincre par les idées du programme péquiste.

Convictions

Au Parti québécois, les gens y vont par conviction, dit-il en faisant remarquer que plusieurs jeunes comme lui font partie de l’équipe de candidats à cette élection.

Souverainiste convaincu, il considère que l’indépendance demeure une question fondamentale. Il entend parler du sujet au cours des prochaines semaines et faire valoir que François Legault n’a pas de rapport de force vis-à-vis d’Ottawa. M. Girard-Duchaine considère que le bilan du gouvernement Legault et du député caquiste du comté devra être dressé durant la campagne.

Il veut montrer que l’indépendance du Québec n’est pas un enjeu désincarné de la vie des gens. Comme attaché politique d’un député fédéral, il le voit tous les jours, ajoute-t-il.