Claude DeBellefeuille défend le système de gestion de l’offre

Élections – Le modèle agricole de gestion de l’offre demeure une valeur chère à plusieurs producteurs agricoles. En tournée électorale, la candidate bloquiste Claude DeBellefeuille, a réaffirmé son engagement à défendre coûte que coûte ce système qui assure une stabilisation du prix des produits agricoles.

Pour Claude deBellefeuille, le mécanisme de gestion de l’offre est indispensable à la survie de nombreuses fermes de la circonscription.

«Sans gestion de l’offre, une bonne partie des quelque 1400 entreprises agricoles présentes sur le territoire de la circonscription et les 353 M$ qu’elles génèrent annuellement seraient en grave péril», dit-elle.

La candidate bloquiste sonne l’alarme, car il y a actuellement une pression énorme en provenance du reste du Canada, particulièrement dans l’Ouest, pour que le pays abandonne le système de gestion de l’offre.

«Le NPD, les libéraux et les conservateurs logent à la même enseigne. Comme dans le cas du pétrole, ils ne peuvent pas défendre la spécificité du Québec, car ils doivent ménager leur électorat des autres provinces. Seul le Bloc Québécois est en mesure de défendre sans compromis nos entrepreneurs agricoles. Avec nous, personne ne sera sacrifié pour aller gagner ou conserver des votes dans l’Ouest. Nous demeurerons toujours la meilleure police d’assurance pour nos agriculteurs», a-t-elle mentionné.

La candidate du Bloc Québécois en a également profité pour s’engager à combattre la modification du programme fédéral de travailleurs étrangers temporaires qui sème particulièrement la grogne chez les pomiculteurs et les producteurs maraichers de la circonscription.

Dans cette optique, Claude DeBellefeuille met l’agriculture au coeur de son engagement politique à Ottawa. «Comme je l’ai fait durant mes deux mandats à la Chambre des communes, vous pouvez être assurés que vous m’entendrez défendre bec et ongles la spécificité de l’agriculture québécoise, que ce soit pour défendre le système de la gestion de l’offre, pour critiquer les modifications au programme des travailleurs étrangers temporaires ou pour faire la promotion de nos producteurs locaux», a-t-elle conclu.

M.P.