Stéphanie Deslauriers prend le départ d’une course folle à Lac-Mégantic

La condition physique de -Stéphanie -Deslauriers sera mise à rude épreuve, le 3 juillet, alors qu’elle participera au -Triathlon extrême -CanadaMan/Woman, à -Lac-Mégantic, une course qui démarre à 4 h 30 le matin et qui doit être terminée avant minuit.

Des athlètes en provenance du monde entier prendront donc le départ de la cinquième édition de cette course.

Lors de cet événement sportif organisé par -Endurance -Aventure, la résidente de -Saint-Rémi devra parcourir un total de 226 kilomètres, à la nage, à vélo et à la course. Fait à noter, le parcours compte un dénivelé positif de plus de 4000 mètres, ce qui rend l’épreuve des plus exigeantes.

L’épreuve

Le départ de la course sera donné à 4 h 30 le matin du 3 juillet, dans les eaux du lac -Mégantic. Les compétiteurs auront jusqu’au minuit pour compléter le parcours, qui les mènera jusqu’au sommet du mont -Mégantic.

Dès l’aurore, les athlètes devront nager 3,8 km dans les eaux du lac -Mégantic.

Par la suite, ils enfourcheront leur vélo pour parcourir 180 km sur la -Route des -Sommets, dont le tracé comporte 2500 mètres de dénivelé positif.

Le triathlon se termine par l’épreuve de course, sur une distance équivalente à celle d’un marathon, soit 42 km. Le trajet qu’emprunteront les coureurs les mènera sur la route, mais aussi en forêt, avec une arrivée au sommet de l’observatoire du -Mont-Mégantic et 1200 mètres de dénivelé positif.

Une première

Si -Stéphanie -Deslauriers est une adapte du triathlon, c’est la première fois qu’elle participera à une épreuve qui présente un tel niveau de difficulté.

« Ça fait six ans que je pratique le triathlon, -dit-elle. J’ai récemment participé à mon septième -demi-Ironman et j’ai fait un -Ironman il y a quatre ans. »

Le -Ironman est un triathlon qui se déroule sur une distance de 226 km, mais dans des conditions moins exigeantes que le -Triathlon extrême -CanadaMan/Woman, notamment en ce qui a trait au dénivelé du parcours.

Femmes

Pendant deux ans, -Mme -Deslauriers a fait partie de l’équipe de soutien d’un de ses amis, qui participait à cette compétition.

« C’est tout le temps les gars qui le faisaient, alors moi et cinq autres filles avons décidé que c’est nous qui allions faire le défi cette -fois-ci et les gars seront en soutien », -dit-elle.

Les autres participantes, toutes des habituées de la discipline du triathlon, sont de -Mercier et de -Châteauguay. L’une d’elles est âgée de 62 ans.

Lors de cette édition, quelque 150 participants prendront le départ de la course, dont seulement 24 femmes, précise -Mme -Deslauriers.

Entraînement

Stéphanie -Deslauriers s’entraîne intensément depuis le mois de janvier, en vue de cette épreuve. Elle s’entraîne de 15 à 20 heures par semaine, dans les trois disciplines, la nage, le vélo et la course, sans compter les séances de musculation.

« -Pour pratiquer la nage en eau libre, on va au lac -Saint-Louis, -précise-t-elle. J’ai récemment fait mes premiers entraînements en eau libre. Pour ce qui est du vélo, on s’entraîne à -Sutton, à -Bromont ou sur la -Covey -Hill, à -Hemmingford, où il y a plus de dénivellé. »

Difficulté

Mme -Deslauriers va s’élancer dans les aux du lac -Mégantic en pleine nuit, avec sa lampe frontale, avant de parcourir ses 180 km à vélo, suivi d’un marathon de 42 km, qui comprend un dénivelé positif de 1000 mètres sur les derniers 8 kilomètres de la distance à courir, jusqu’au sommet du mont -Mégantic.

« -Dans cet événement, ce qui fait le plus peur, c’est le dénivellé, -confie-t-elle. Il n’y en a pas beaucoup dans notre région. Je suis habituée à rouler sur le plat. Les muscles ne travaillent pas de la même façon. »

« -Je me donne 17 ou 18 heures pour compléter l’événement, conclut l’athlète. Je pense que je vais finir avant minuit. Ça va être une journée très difficile. »