Âgée de 98 ans: Micheline Leroux obtient enfin sa résidence permanente

ACTUALITÉ – Micheline Leroux a 98 ans. En 2016, cette Française a entamé des démarches afin d’obtenir sa résidence permanente pour venir habiter avec sa fille, à Saint-Valentin. Après avoir été soumise à test de VIH et de syphilis et après avoir répondu aux innombrables exigences d’Immigration Canada, Mme Leroux a enfin obtenu son statut, ce qui lui évite d’être expulsée du pays.  

Devant l’absurdité des demande d’Immigration Canada, la fille de Mme Leroux, Ghislaine Fleury, n’a eu d’autres choix que de faire appel aux médias, de façon éviter à sa mère d’être renvoyée en France, où elle n’a plus de famille ni de maison.

Tests médicaux, expertise d’un gériatre, curriculum vitae, Mme Leroux a répondu à toutes les demandes du gouvernement du Canada. Il semble que les démarches de Mme Fleury ont porté leurs fruits, puisque le 31 août, elle a reçu un courriel d’Immigration Canada lui demandant de fournir une copie du passeport de sa mère, ainsi que deux photos, afin de compléter la demande de résidence permanente.

C’est maintenant chose faite. Mme Fleury a reçu une confirmation de l’acceptation de la demande de sa mère, le 14 septembre.

«Toujours en anglais, déplore Mme Fleury. Mais bon, on va l’accepter comme ça. On va quand même devoir quand même faire le tour du poteau, passer aux États-Unis, pour revenir à une douane canadienne pour obtenir son statut de résident permanent. C’est bien compliqué, mais pourquoi faire simple. Heureusement, la douane n’est pas loin de chez nous.»

Si je n’avais pas parlé aux médias, il n’y aurait jamais eu ce dénouement.

Ghislaine Fleury

Médias

L’histoire de Mme Leroux a été rapportée dans plusieurs médias, dont Coup d’œil, Le Canada Français, mais aussi La Presse+, et le 98,5 FM. Plus récemment, Mme Fleury a accordé une entrevue à Gravel le matin, à la radio de Radio-Canada, le 3 septembre, où elle a raconté son histoire.

Cette dernière avait aussi sollicité l’aide du député fédéral de Saint-Jean, Jean Rioux. Elle a reçu un appel d’un attaché politique de ce dernier, le 2 septembre. Il lui a dit qu’il faisait tout ce qui est en son pouvoir, mais que ça prenait beaucoup de temps.

«Il m’a reproché d’avoir parlé aux médias, relate Mme Fleury. Il m’a dit que j’aurais dû leur en parler en premier. Mais, ce n’est pas eux qui m’auraient trouvé un gériatre. Si le député m’a prise au sérieux, c’est grâce à vos interventions dans les médias.»