Agir à tout âge pour réduire les risques liés à la maladie

Au Québec, près de 170 000 personnes vivent avec la maladie d’Alzheimer. Suivant la courbe démographique, quelque 360 000 Québécois vivront avec un trouble neurocognitifs, comme l’Alzheimer, d’ici 2050. Des mesures peuvent être prises à tout âge pour réduire les facteurs de risque associés à ces maladies, rappelle la -Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer.

Cette statistique sur une hausse de 145 % du nombre de -Québécois atteints d’un trouble neurocognitif en 2050 par rapport à 2020, provient d’une étude publiée par la -Société -Alzheimer du -Canada, en septembre 2022.

Facteurs de risque

Le vieillissement de la population est un phénomène inévitable. Par contre, des mesures peuvent être prises dès aujourd’hui pour faire face à cette crise anticipée.

« -Aujourd’hui, on ne peut pas guérir les troubles neurocognitifs. En revanche, on sait qu’il existe des facteurs de risque non modifiables tels que le sexe, l’âge, mais aussi des facteurs de risques modifiables, rappelle -Sylvie -Grenier, directrice générale de la -Fédération québécoise des -Sociétés -Alzheimer. L’étude démontre que des mesures prises pour réduire les facteurs de risque associés à ces maladies pourraient faire une grande différence dans le nombre de personnes touchées. »

Si l’apparition des troubles neurocognitifs pouvait être retardée d’un an, plus de 114 000 cas pourraient être évités d’ici 2050. Nous avons tous un rôle à jouer pour préserver notre santé cognitive.

Sylvie -Grenier, directrice générale de la -Fédération québécoise des -Sociétés -Alzheimer

Habitudes de vie

À tout âge, il est possible d’améliorer la santé de notre cerveau en adoptant de saines habitudes de vie. Cela permet de réduire les risques et de ralentir la progression des symptômes de maladies neurocognitives.

« -Il existe plusieurs choses à faire, telles que s’occuper de sa santé cardiaque, prendre soin de son audition, entretenir son réseau social, etc., souligne -Dre -Sylvie -Belleville, neuropsychologue, professeure au département de psychologie de l’Université de -Montréal et ambassadrice scientifique de la -Fédération québécoise des -Sociétés -Alzheimer. Il est également essentiel d’être cognitivement actif et stimulé intellectuellement. Pour cela, il faut participer à des activités qui nous permettent de sortir de notre zone de confort et diversifier nos activités cognitives. »