Boutique Trucs et trouvailles: un nouvel antiquaire a pignon sur rue à Hemmingford

ENTREPRISE – Maryse Senécal  et Michèle Ferland ont une passion commune pour les choses anciennes. Maintenant retraitées, elles ont quitté Montréal pour réaliser leur rêve. Elles ont ouvert la boutique d’antiquités Trucs et trouvailles à Hemmingford.

Tout a débuté il y a trois ans. Mme Senécal venait de prendre sa retraite comme gestionnaire dans un hôpital. Elle a commencé à acheter différentes pièces antiques un peu partout aux États-Unis, en Ontario, mais aussi dans différents encans au Québec, pour les revendre dans des marchés aux puces.

Il y a un an, elle a acheté une jolie maison, construite vers 1845, sur la rue Frontière. «On venait souvent aux encans de Randall Finnegan [à Hemmingford], dit-elle. On aimait beaucoup ça ici.»

Trucs et trouvailles, c’est une caverne d’Ali Baba avec ses nombreux trésors vintage, des antiquités, des cadeaux et des objets neufs. On y trouve des bijoux, des trains miniatures, des cartes postales, mais aussi des œuvres d’art, de la vaisselle antique et des meubles.

Mme Ferland court les encans trois à quatre fois par semaine pour dénicher de nouveaux objets. «On essaie toujours de trouver des choses qui sont abordables», affirme Mme Senécal.

Passion

Mme Senécal collectionne les antiquités depuis qu’elle est jeune. «J’ai toujours voulu aller vers ça dans une autre carrière», confie-t-elle.

Mme Senécal affectionne particulièrement la vaisselle dépression. «J’ai commencé à en collectionner à l’âge de 10 ans, explique-t-elle. Cette vaisselle colorée était donnée dans les épiceries pour donner de la joie de vivre aux gens dans les années 1930.»

Elle vend d’ailleurs une pièce de couleur noire, très rare. «C’est la seule que j’ai vue dans ma vie», précise-t-elle.

Outre cette vaisselle, les deux propriétaires vendent aussi beaucoup de tasses de grande qualité. «On a des collectionneurs qui nous connaissent et qui viennent nous voir», explique Mme Senécal.

Est-ce payant le commerce des antiquités? «Absolument pas!, lance Mme Senécal. On ne peut pas en vivre, mais c’est l’fun

Mode

Actuellement, le vintage se vend bien. «On vend beaucoup d’objets des années 1960 et 1970, dit Mme Senécal. Il y a beaucoup de gars qui achètent des choses pour leur man cave, comme de vieux ventilateurs en métal.»

Les vieilles poulies sont aussi très populaires auprès des collectionneurs, ajoutent-elles.

Local

Plusieurs de leurs clients proviennent de Montréal, mais aussi de municipalités environnantes, comme Lacolle ou Ormstown. Ce sont des gens plus âgés, mais aussi des jeunes qui cherchent des éléments distinctifs pour meubler leur appartement.

«On aimerait que les gens des alentours viennent et que ça devienne un marché local pour eux», dit Mme Senécal.