Clarenceville branchée d’ici la fin de l’année

Si tout se déroule comme prévu, les résidents de Saint-Georges-de-Clarenceville pourront avoir accès à Internet haute vitesse en décembre ou en janvier 2018. C’est ce qu’a indiqué Patrick Bonvouloir, président d’Internet Haut-Richelieu (IHR), en entrevue au Coup d’œil.

«Il reste quelques détails à régler avec le gouvernement [fédéral], mais on devrait commencer les travaux [installation de la fibre optique] dès septembre», a-t-il déclaré.

Selon M. Bonvouloir, Ottawa subventionne jusqu’à 45% des coûts du projet via son programme Un Canada branché. La différence des frais provient d’un prêt cautionné par la MRC du Haut-Richelieu auquel Saint-Georges-de-Clarenceville doit donner son aval par résolution. Ce qui a été fait, a indiqué la mairesse Renée Rouleau dans le rapport annuel de la Municipalité en avril. Le conseil a adopté une résolution garantissant un prêt de 800 000$ sur 15 ans à IHR pour la réalisation du projet.

L’implantation de la fibre optique dans cette Municipalité est estimée à 1,1 M$. L’ensemble du territoire sera desservi par la fibre optique.

 

Exlu dans un premier temps

En avril 2016, la MRC du Haut-Richelieu annonçait un investissement de 4,8 M$ pour brancher plus de 3000 maisons à Internet haute vitesse dans les Municipalités de son territoire.

Saint-Georges-de-Clarenceville avait alors été exclue du projet. D’après les explications fournies à ce moment par le président d’IHR, Clarenceville ne satisfaisait pas entièrement aux critères d’admissibilité du programme Un Canada branché. Depuis, IHR a déposé une nouvelle demande au fédéral pour corriger la situation. La réponse est arrivée en avril et une entente avec Ottawa devrait être signée d’ici fin juin.

 

Délai de Bell Canada

La fibre optique sera installée sur les poteaux de Bell Canada. À cet égard, M. Bonvouloir a déplorée les délais d’autorisation de l’entreprise.

«Ça retarde notre déploiement. Pour Clarenceville, aussitôt que la réponse d’Ottawa est arrivée en avril, nous avons fait une demande d’autorisation à Bell. Légalement, Bell est obligée de nous donner son autorisation, mais nous refile les frais d’entretien de son réseau», déplore M. Bonvouloir.

De son côté, Caroline Audet, porte-parole chez Bell, affirme n’avoir reçu aucune communication d’IHR au sujet d’un retard dans le traitement de la demande.

«Toutes organisations intéressées à accéder aux structures de soutien de Bell sont invitées à suivre le processus approuvé par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes», déclare-t-elle.  

 

À propos d’Internet Haut-Richelieu

Créé il y a huit ans, IHR, est un organisme sans but lucratif, qui a pour mission de fournir Internet haute vitesse dans les zones rurales où les entreprises de télécommunication refusent de se rendre en raison d’un trop faible nombre d’abonnés potentiels.