Décret de population pour 2017: hausse importante des résidents à Sainte-Clotilde

POPULATION – Pour la deuxième année de suite, c’est Sainte-Clotilde qui a connu la plus forte augmentation de son nombre d’habitants en 2016, par rapport à 2015. Cette statistique la place au premier rang parmi les 17 municipalités du territoire couvert par le Coup d’œil.

C’est ce que révèle le plus récent décret de population, publié le 28 décembre. Chaque année, les données de population de toutes les municipalités du Québec sont répertoriées. Ces données sont utilisées pour l’application de lois et de règlements et la gestion de certains programmes gouvernementaux qui tiennent compte du nombre d’habitants.

Le nombre d’habitants par municipalité qui sera utilisé pour l’année 2017 est en fait une estimation de la population en date du 1er juillet 2016.

Réaction

La population de Sainte-Clotilde est passée de 1821 au 1er juillet 2015 à 1878 un an plus tard. C’est une augmentation de 3,13% (+57 habitants). Cette hausse s’ajoute à celle de l’an dernier, alors que le nombre d’habitants était passé de 1713 en 2014 à 1821 en 2015 (+6,30%).

Le maire de Sainte-Clotilde, Clément Lemieux, se réjouit de cette nouvelle. Il remarque que sa municipalité est de plus en plus prisée.

«C’est merveilleux!, dit-il. On dirait que c’est comme le Nord. Les gens ont décidé qu’ils devaient se bâtir ici.»

M. Lemieux note que c’est le projet domiciliaire Les boisés des pins, qui a démarré en 2015, qui attire autant les gens. Ce nouveau secteur pourra accueillir plus de 400 nouvelles résidences dans les prochaines années.

«Le promoteur est reconnu et il fait de belles maisons à prix abordable, dit-il. Les taxes sont dans la moyenne et on est à l’écoute des citoyens.»

Le maire de Sainte-Clotilde rappelle qu’une trentaine de maisons ont été vendues dans ce projet en 2016 et que ce nombre pourrait être surpassé cette année.

Comparaison

Sainte-Clotilde est suivie par Saint-Blaise-sur-
Richelieu (+36 habitants ou 1,92%) et Saint-Rémi (+129 habitants ou 1,61%).

À l’inverse, c’est Saint-Valentin qui a perdu la plus grande proportion de ses habitants (-16 personnes ou 3,31%). Suivent Saint-Bernard-de-Lacolle (-33 ou 2,22%) et Saint-Édouard (-26 ou 1,92%).

Globalement, les 17 municipalités ont accueilli 127 habitants supplémentaires en 2016 par rapport à 2015, passant de 36 757 à 36 884, ce qui représente une hausse d’à peine 0,35%.

En 2010, ce territoire comptait 35 527 habitants, contre 36 884 en 2016 (+1357 ou 3,82%).

Nombre d’habitants en 2016 et variation versus 2015

– Hemmingford (village): 818 (-2 habitants)

– Hemmingford (canton): 1776 (-3)

– Lacolle: 2742 (+25)

– Napierville: 3591 (-11)

– Noyan: 1315 (-8)

– Saint-Bernard-de-Lacolle: 1456 (-33)

– Saint-Blaise-sur-Richelieu: 1909 (+36)

– Saint-Cyprien-de-Napierville: 1872 (-24)

– Sainte-Clotilde: 1878 (+57)

– Saint-Édouard: 1328 (-26)

– Saint-Georges-de-Clarenceville: 1069 (-4)

– Saint-Jacques-le-Mineur: 1586 (+11)

– Saint-Michel: 3026 (+16)

– Saint-Patrice-de-Sherrington: 1988 (-36)

– Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix: 1935 (+16)

– Saint-Rémi: 8128 (+129)

– Saint-Valentin: 467 (-16)

(Source: Institut de la statistique du Québec)