Des pôles d’attraction dans la région
IMMOBILIER. Selon Paul Cardinal, directeur du service d’analyse du marché à la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ), certaines municipalités de la MRC des Jardins-de-Napierville représentent un pôle d’attraction qui accueilleront de nombreux citoyens dans les années à venir. «Je m’attends à ce qu’au recensement de 2016 ou de 2021, Saint-Rémi fasse partie de la région métropolitaine de Montréal.»
M. Cardinal explique que si plus de 50% de la population qui travaille fait la navette vers le noyau urbain, on considère alors que la municipalité en question fait partie de la banlieue. De plus en plus de gens s’installent à Saint-Rémi et à Saint-Michel parce que les prix des maisons sont plus abordables et ils voyagent vers Montréal pour le travail, soutient M. Cardinal.
Jérôme Carrier, directeur du service de l’urbanisme à Saint-Rémi, constate lui aussi le développement de la ville. «Depuis cinq ans, on voit augmenter le nombre de permis émis. On compte 60 constructions neuves en moyenne, par année, que ce soit des maisons unifamiliales, des jumelés ou des copropriétés. Cela représente environ 115 nouvelles portes en moyenne, par année.»
À Napierville, on remarque une légèrement baisse du développement domiciliaire, soutient Ginette Pruneau, directrice générale de la municipalité, mais on croit beaucoup à l’attrait de la municipalité pour les jeunes familles. «Nos écoles sont pleines! Leurs jeunes ne vont sortir de la région que pour aller au cégep, explique-t-elle. Dans le temps, on devait aller à La Prairie à partir du secondaire trois. On a tout pour satisfaire la population. On est près de Saint-Jean et de Brossard.»