Eau à Saint-Rémi: le ministère de l’Environnement inspecte les équipements

EAU – Le dossier de l’eau potable chemine à Saint-Rémi, alors que des employés du ministère de l’Environnement étaient sur place lundi pour inspecter les nouveaux équipements de traitement de l’eau installés par la Ville. Impossible toutefois de prévoir à quel moment l’avis d’ébullition de l’eau sera levé.

La Ville a fait parvenir plusieurs documents au ministère de l’Environnement il y a quelques jours. Une inspection visuelle devait aussi avoir lieu pour que le ministère confirme que les équipements sont conformes au certificat d’autorisation que Saint-Rémi a obtenu.

«La levée de l’avis d’ébullition, ce n’est pas pour tout de suite, mais ça avance, précise la mairesse Sylvie Gagnon-Breton. On est vraiment vers la fin.»

Après l’inspection des équipements, la Ville devra procéder à plusieurs analyses de l’eau afin de satisfaire les exigences du ministère de l’Environnement. Lui seul peut autoriser la levée de l’avis d’ébullition.

Cause

Une condition accompagnait le certificat d’autorisation lors de la mise en service du puits numéro 13, en septembre 2014: si un seul échantillon s’avère non-conforme, la Ville sera dans l’obligation de traiter son eau, peu importe la source de la contamination.

«Le ministère de l’Environnement a resserré ses critères sur la qualité de l’eau, souligne Mme Gagnon-Breton. De plus, le puits numéro 13 est situé non loin de nos bassins aérés et il se situe en zone agricole.»

La Ville n’a toujours pas trouvé l’origine de la contamination d’un échantillon prélevé au puits numéro 13. «Nous avons eu un seul test non conforme, explique Mme Gagnon-Breton. Après, tous les tests étaient bons. Peut-être que cette contamination est survenue lors de la manipulation de l’échantillon ou peut-être que la bouteille était mal scellée.»

Quoi qu’il en soit, il n’y aura pas de recours possible pour la Ville, puisque même si une telle erreur est survenue ça reste très difficile à prouver, croit la mairesse.

Facture de 1 M$

La facture pour traiter l’eau au puits numéro 13 s’élève à environ 1 M$, ce qui comprend les consultants, les travaux d’excavation, les équipements de traitement de l’eau et les analyses. La totalité de cette somme sera puisée une aide financière gouvernementale, le Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec.