Entreposage illégal à Sainte-Clotilde
Environnement – Une deuxième ordonnance envoyée par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) est parvenue à L.R. Print.Sol et L.R. Print.Sol Environnement par la voie d’un huissier, le 13 novembre. Les deux entreprises doivent sécuriser le site et disposer des 2000 barils de matières dangereuses entreposés illégalement à Sainte-Clotilde dans un délai de 60 jours.
La première ordonnance avait été émise le 17 octobre. Comme les entreprises n’ont pas réalisé les actions ordonnées, un délai supplémentaire leur est accordé pour s’y conformer.
«Nous n’avons pas eu de réponse de la part des entreprises, donc on maintient et on prolonge l’ordonnance, explique Jean-François Ouellet, responsable des communications au MDDELCC. Des avocats ont été nommés au dossier pour regarder les outils juridiques que nous avons. Une enquête est en cours au niveau pénal», précise-t-il.
Le maire de Sainte-Clotilde, Clément Lemieux se dit préoccupé par cette situation. «Ça m’inquiète. Il ne faudrait pas qu’il arrive des avaries avec ça. Nous n’avons pas les moyens de déplacer ça nous-mêmes et ce n’est pas à la municipalité de payer pour ça», dit-il.
Le site est sécurisé 24 heures sur 24 par une agence, aux frais du Ministère. Celui-ci assure qu’un recours pourra être intenté contre l’entreprise fautive pour se faire rembourser les coûts associés à la sécurité des lieux.