Hébergement pour femmes victimes de violence conjugale: les appels à l’aide ne faiblissent pas à la Maison Hina
Actualité. La violence conjugale continue de frapper au Québec alors que deux femmes ont perdu la vie, en février, assassinées par leur conjoint. Localement, la Maison -Hina confirme que la demande pour des services d’aide demeure plus élevée qu’en situation prépandémie.
« -On sent que ce n’est pas terminé. Les femmes continuent d’être en danger », souligne la coordonnatrice de la -Maison -Hina, -Nathalie -Villeneuve. L’organisme, qui est reconnu pour son service d’hébergement aux femmes victimes de violence conjugale et à leurs enfants, reçoit un nombre très important de demandes depuis l’automne.
« -Les mois d’octobre, novembre et décembre ont été très occupés. Présentement, on voit une petite baisse, mais c’est quand même plus que d’habitude. Notre équipe travaille encore à fond de train », résume -Mme -Villeneuve. Cette dernière confirme que certaines femmes ont dû être dirigées vers d’autres ressources, faute de place localement.
Du positif
Cela dit, si les demandes sont nombreuses, -Nathalie -Villeneuve y perçoit du positif. Selon sa perception du terrain, la confiance entre le système et les victimes de violence conjugale semble se rebâtir tranquillement. « -Les femmes entendent beaucoup le désir du gouvernement et de la communauté de mieux les protéger », mentionne la coordonnatrice.
Plusieurs annonces ont fait les manchettes récemment, dont l’utilisation prochaine des bracelets antirapprochements annoncée par la -vice-première ministre et ministre de la -Sécurité publique, -Geneviève -Guilbault. Elles ont été bien reçues dans le milieu où on continue de rappeler l’importance de placer les femmes et leurs enfants au centre des priorités.
« -Il faut entendre l’histoire des femmes », de conclure -Mme -Villeneuve.