Jean-Claude Fortin intronisé au Temple de la renommée du cyclisme québécois

Jean-Claude Fortin, président de la compagnie de transport J.E. Fortin, de Saint-Bernard-de-Lacolle, a été intronisé comme Bâtisseur au Temple de la renommée du cyclisme québécois, lors du récent gala de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC).

M. Fortin a été honoré pour son engagement qui a favorisé la survie et la relance du BMX partout au Québec.

L’homme d’affaires natif de Napierville s’est d’abord impliqué par le biais de sa fille Caroline, qui a commencé à pratiquer le BMX à Saint-Blaise, en 1988.  Quelques années plus tard, elle deviendra même championne canadienne.

Dans le cadre des Jeux du Québec, qui ont eu lieu à Saint-Jean-sur-Richelieu en 1989, M. Fortin est approché pour la construction d’une piste de BMX dans le secteur Iberville.  «Je me suis inspiré des plus belles pistes de BMX pour en faire une super!  Je pense qu’encore aujourd’hui, c’est une des plus belles au Canada, explique M. Fortin, dans une entrevue qu’il nous a accordé depuis la Floride.  Je ne suis pas architecte, mais j’innove beaucoup.  Je ne suis pas ingénieur, mais je suis ingénieux!»

En plus d’accompagner sa fille à plus de 30 courses, seulement aux États-Unis, M. Fortin s’est impliqué à titre de commissaire sur de nombreuses compétitions provinciales et nationales, incluant les Championnats québécois et canadiens.  Le fait le plus marquant de sa carrière de commissaire en BMX a été sa participation aux Championnats du monde disputés au Michigan, en 1994.

En 1993, il devient le premier organisateur canadien à faire venir des coureurs professionnels américains de BMX, lors d’une course d’envergure internationale à Iberville.  En 1995, il organise les Championnats canadiens de BMX à Iberville.

Il a aussi occupé le poste de vice-président de la discipline au sein du conseil d’administration de la FQSC.

Une première

On pratique le BMX depuis 30 ans au Québec, note M. Fortin.  Ce sport a d’abord été pratiqué aux États-Unis, aux Pays-Bas et en France.  «C’est la première fois de l’histoire de la Fédération qu’il y a une intronisation en BMX.  Habituellement, c’est pour le vélo de route ou de montagne, explique M. Fortin.  Je me suis beaucoup investi dans le sport, et ce, pendant de nombreuses années.  Je suis touché et honoré de constater une telle reconnaissance de la part de la Fédération québécoise des sports cyclistes.»

Questionné à savoir si le BMX connaissait des problèmes de dopage, comme le vélo de route ces dernières années, M. Fortin croit que si le problème existe, il est marginal.  «Les jeunes qui pratiquent le BMX sont plus jeunes que ceux qui pratiquent le vélo de route.  Le BMX, à 17 ans, ça commence à diminuer, à part les professionnels.  C’est plutôt de 5 à 17 ans.  Les courses ne sont pas longues non plus.»  M. Fortin admet tout de même que le phénomène a pu s’amplifier depuis qu’il a quitté le monde du BMX, en 1995.