La Garde côtière auxiliaire prête à partir en mission

Actualité. Les bénévoles de la -Garde côtière auxiliaire sont parmi ceux qui attendent le beau temps avec impatience. De la -mi-mai à la -mi-octobre, ils patrouilleront sur la rivière -Richelieu pour assurer la sécurité des plaisanciers. L’unité du -Haut-Richelieu est prête à répondre à toutes sortes d’avaries, des pannes sèches ou mécaniques en passant par les échouages et les erreurs de navigation.

Les 12 membres de l’unité 33 du -Haut-Richelieu ont fort à faire avant le début de la saison. Il faut d’abord s’assurer que tout est en ordre sur l’embarcation, à commencer par les deux moteurs de 90 forces. « -Tout doit être sur la coche. Nous ne pouvons pas tomber en panne, car c’est nous qui portons assistance », résume le commandant adjoint, -Guy -Duquet.

Nous ne recevons aucune rémunération. Les dons que nous recevons servent à rembourser le coût du carburant, de l’entretien de l’embarcation et de l’équipement à bord.

Guy -Duquet, commandant adjoint

Formation

L’hiver et le printemps sont aussi propices à la formation des nouveaux membres de l’unité. Sept personnes sont en train de compléter leur formation. Avant de monter à bord de l’une de ses embarcations, la -Garde côtière auxiliaire du -Canada exige que chaque bénévole suive une formation rigoureuse axée sur la sécurité et la prévention.

Elle comprend des notions de secourisme en mer et de sauvetage comme le remorquage, la lecture des cartes et les techniques de navigation. Les bénévoles doivent aussi détenir un certificat restreint d’opérateur radio maritime et d’opérateur d’embarcation. « -La qualification prend deux fins de semaine complètes », souligne M. Duquet.

Nuit

Les bénévoles peuvent aussi parfaire leurs connaissances avec des formations complémentaires comme sur la navigation de nuit. -Celle-ci est bien utile quand l’unité 33 reçoit des appels de détresse après le coucher du soleil. Elle en reçoit trois ou quatre par été en moyenne.

Ces missions de sauvetage font partie des 25 auxquelles la -Garde côtière auxiliaire a participé sur la rivière -Richelieu en 2022. C’est la -Garde côtière canadienne qui leur assigne les appels à partir de son centre de coordination, situé à -Québec. Guy -Duquet lance alors un appel à tous les bénévoles. Les volontaires se donnent -rendez-vous à la -Marina -Masson de -Saint-Paul–de-l’-Île-aux-Noix, où leur bateau est amarré.

« -On se rend sur place et on demande au plaisancier quels sont ses besoins. Nous avons une formation sur les plans de sauvetage. Les propriétaires de bateaux nous disent souvent quoi faire. Ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air. Au final, c’est nous qui décidons de la procédure la plus sécuritaire. Guy -Duquet a beaucoup de doigté pour négocier avec les plaisanciers », affirme son coéquipier Éric -Le -Marec.

Bris

Quand un bris survient, la -Garde côtière auxiliaire remorque l’embarcation à la marina la plus près. Comme l’organisme est à but non lucratif, les plaisanciers sont sollicités pour offrir un don en échange des services reçus.

Des instruments, il y en a beaucoup à bord du bateau de la -Garde côtière auxiliaire. L’embarcation est équipée d’un treuil de remorquage, d’une trousse de premiers soins, d’un -GPS, d’une radio -VHF, d’une pompe, d’un défibrillateur et de puissants projecteurs.

Fins de semaine

La -Garde côtière auxiliaire patrouille la rivière toutes les fins de semaine durant l’été, entre -Saint-Jean–sur-Richelieu et -Lacolle. Elle accroît sa présence durant les vacances de la construction et les jours fériés.

Il n’existe pas de règle écrite sur l’engagement des bénévoles, mais on demande au moins une présence d’un -après-midi toutes les trois semaines. Il n’est pas trop tard pour faire partie de l’unité 33 pour cet été. Les personnes désireuses de s’impliquer peuvent s’inscrire sur le site www.-gcac-q.ca en cliquant sur l’image -Devenir membre.