Les plus fidèles visiteurs du Parc Safari

André Vachon et son fils Romain ont visité le Parc Safari à Hemmingford à plus d’une centaine de reprises, mais l’adolescent de 13 ans ne se lasse pas d’admirer les magnifiques créatures de l’endroit.  

Pour ces résidents de Montréal, le Parc Safari est bien plus qu’une simple attraction estivale; il s’agit d’un retour aux sources pour la famille africano-québécoise. La mère de Romain, Jacqueline, est originaire du Gabon, en Afrique. C’est dans ce pays situé à l’ouest du continent que M. Vachon a rencontré sa conjointe, alors qu’il y résidait pour le travail.

«Nous avons vécu là-bas jusqu’en 2010, explique-t-il. On revenait au Québec l’été pendant quelques mois. On visitait toujours le Parc Safari.»  

En Afrique, la famille Vachon a pu admirer des animaux en liberté, dont des éléphants, des hippopotames et des gorilles.

«C’est sûr qu’il y a plusieurs autres zoos à visiter, mais on revient toujours ici parce que les animaux sont dans leur environnement, affirme M. Vachon. On s’éloigne des places plus conventionnelles.»

«C’est plus naturel ici. On se sent comme à la maison», ajoute sa conjointe.

Comme une encyclopédie

La famille s’est établie à temps plein au Québec il y a sept ans, puisque Romain a besoin de services spécialisés pour ses troubles d’apprentissage.

Ses parents ont constaté que les animaux lui permettaient de rester concentré.

«Ils captent son attention, indique sa mère. Il est vraiment cultivé sur le sujet. Il connaît les spécificités de chaque animal et pose toujours des questions.»

Véritable encyclopédie, Romain pourrait travailler au Parc Safari grâce à toutes ses connaissances, confirme Francis Lavigne, directeur du contrôle zoologique.

Sa mère souligne que chaque destination voyage de la famille doit avoir un zoo à proximité.

«Nous en avons visité des dizaines et des dizaines», précise le couple.

Ils font un tour au Parc Safari environ 10 fois par année. Ils ont conservé tous les passeports de saison qu’ils ont accumulés.

Au fil des ans, ils ont développé des trucs afin de mieux profiter de ses escapades dans ce petit coin d’Afrique au Québec.

«Nous préférons venir en fin d’après-midi, car il y a bien moins de gens, explique-t-il. J’ai déjà vu des files de voitures sur des kilomètres! On vient souvent en juin aussi.»

Toujours des nouveautés

D’après M. Vachon, il est possible de rester émerveillé, même après plus d’une centaine de fois.

«Il y a toujours de nouvelles choses à découvrir, on ne sait jamais sur quoi on va tomber», mentionne-t-il.

Il raconte qu’ils ont notamment vu des gardiens rentrer le rhinocéros dans un camion blindé à la fermeture du parc. Un moment impressionnant, affirme-t-il.

«On connaît les routines des gardiens et les gens commencent à nous reconnaître, poursuit-il. On sait comment ça se passe dans le parc, alors on sait quand venir au bon moment.»

Ils ont également été les témoins privilégiés de la naissance d’un girafon il y a deux ans lors d’une visite inopinée au parc.

Vivant et agréable

Les membres de la famille sont retournés à quelques reprises au Gabon et continueront de le faire prochainement.

«Les gens se sentent comme s’ils étaient en Afrique, surtout avec l’ajout des musiciens. Ils apportent encore plus d’ambiance. C’est vivant, c’est agréable et ça fait du bien de venir ici», souligne Jacqueline.