Nouvelle entente pour protéger le lac Champlain

Le Québec a paraphé une nouvelle entente pour la protection du lac Champlain.

Conclue à la mi-juin avec le Vermont et l’État de New York, cette entente est la 4e que les trois gouvernements signent depuis près de 30 ans. La première a été signée en 1988, alors que le gouvernement du Québec était dirigé par Robert Bourassa. Cette première entente reconnaissait déjà la nécessité d’agir de façon concertée pour protéger le lac Champlain, pour réduire la pollution et restaurer les écosystèmes.

C’est le ministre de l’Environnement, David Heurtel, qui a signé l’accord au nom du Québec lors d’une cérémonie à Crown Point, New York, le 19 juin. Le gouverneur du Vermont, Phil Scott, ainsi que les représentants de New York et de l’Agence fédérale de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) étaient aussi à la rencontre.

Le Québec maintient ainsi son appui au plan d’action pour le lac Champlain intitulé Perspectives d’action: un plan progressif pour l’avenir du lac Champlain. Il participe également à sa gestion en assurant une présence au comité directeur du Lake Champlain Basin Program (LCBP). Cet organisme est chargé de la révision du plan et de sa mise en œuvre.

Collaboration

Pendant sa visite, le ministre Heurtel a pu s’entretenir avec le gouverneur Scott et avec la secrétaire des ressources naturelles du Vermont, Julie Moore, sur les enjeux liés à la protection de nos ressources naturelles communes. Ils ont aussi parlé de l’importance de collaborer pour obtenir des résultats concrets en matière de lutte contre les changements climatiques, peut-on lire dans le communiqué diffusé par le Ministère. M. Heurtel a également tenu des rencontres avec les représentants de l’EPA.

Notons que pour le Québec, le lac Champlain n’est pas un cas unique. Il participe aussi activement à la gestion des ressources hydriques des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent. Avec différents États américains, il collabore à la gestion des bassins versants partagés.

Collaboration

Selon le ministre Heurtel, le renouvellement du plan d’action démontre l’excellent niveau de collaboration du Québec et de ses partenaires américains pour la protection du lac Champlain, de ses écosystèmes et de tous ses usages actuels et futurs.

Les grands axes d’intervention du plan d’action visent à obtenir une eau de qualité dans le lac et ses tributaires, de protéger et restaurer les écosystèmes, d’assurer la prospérité des communautés et de favoriser l’information et l’engagement des citoyens.