Des œuvres d’art pour aider Louis Gaudreau

ENTRAIDE – Vingt-cinq oeuvres d’art d’artistes locaux, québécois et internationaux sont mises aux enchères pour aider à financer l’adaptation de la maison du petit Louis Gaudreau. L’encan Web, qui est ouvert jusqu’au 1er décembre sur le site Ensemble pour Louis,  permettra à la famille de recueillir 50 % des profits.

Des toiles de Roger Alexandre et Hélène Béliveau y figurent aux côtés de celles de Pierre Cornudet, Janine Carreau, Thérèse Lacasse, Nathalie Mallette, Benoit Simard, Sylvie Dodier et Raynald Simard. La grande vedette de l’encan est certainement la sérigraphie (no 10 sur 75) de l’œuvre Les mouches à marier no 6 de Jean-Paul Riopelle.

Parmi les lots, on retrouve un fusain et une aquarelle de Thérèse Lacasse, une sculpture de Clément Lemieux et une œuvre de papier signée Michel Dupont. Deux acryliques sur papiers Arches du designer de costumes de théâtre Réal Dumais sont aussi disponibles depuis le 10 novembre.

Cinq œuvres proviennent de l’international. On y retrouve une œuvre créée avec la technique du batik provenant des États-Unis, deux encres et aquarelle de Chine, une toile de techniques mixtes chinoises et un acrylique d’Haïti.

Cadeau

Cet encan est rendu possible grâce à la générosité de la tante du petit Louis, Hélène Jolin. La collectionneuse d’art, dont la demeure est présentement en vente, souhaitait faire don de ses œuvres à sa nièce Virginie L’Écuyer.

«Quel beau cadeau pour moi de partager des coups de cœur artistiques avec la famille du petit Louis!, confie-t-elle. Tous les jours, cette famille qui m’est chère met son cœur à l’ouvrage pour créer un environnement physique et humain favorable à la sécurité et à la croissance de Louis.»

Hélène Béliveau a pour sa part offert les œuvres de Michel Dupont et de Clément Lemieux, tandis que Sylvie Didier et Nathalie Mallette ont fait don de leur œuvre respective. Une aide appréciée et qui arrive à point nommé, admet Virginie L’Écuyer.

La famille qui a entamé les travaux cet été poursuit l’adaptation de la maison avec l’ajout d’un ascenseur et l’asphaltage du chemin pour s’y rendre. En pleins travaux, elle a proposé que l’encan soit numérique pour faciliter leur tâche tout en en favorisant l’accès.

«On se demandait si on voulait faire un encan dans un événement. On a eu une année assez remplie, lance Virginie L’Écuyer. On est épuisés. Louis a commencé un programme de stimulation intensive qui a de bons résultats, mais qui prend beaucoup de temps. On est toutefois encouragés.»

«Si quelques œuvres d’art peuvent donner un coup de pouce de plus, je suis certaine que les créateurs de ces œuvres seraient fiers d’y voir leurs noms associés.»

-Hélène Jolin, collectionneuse d’art

Démarche

Il est possible de voir les œuvres avec leurs détails sur le site ensemblepourlouis.com dans la section encan. Les mises de départ varient entre 75$ et 800$ pour le Riopelle. La valeur des œuvres oscille quant à elle entre 200$ et 2500$.

Les mises sont faites directement à partir du site Web. D’autres détails sont disponibles sur la page Facebook du mouvement. L’encan se termine le 1er décembre sur le coup de minuit.

À propos du petit Louis

Louis Gaudreau, qui est âgé de trois ans, souffre d’une maladie génétique rare qui est toujours inconnue à ce jour.

Parmi ses symptômes, on compte un lourd retard de développement moteur, de l’épilepsie réfractaire à la médication, une atteinte visuelle, des difficultés respiratoires, ainsi que des troubles de déglutition et de digestion.

Ses parents, qui résident à Saint-Blaise, travaillent d’arrache-pied depuis plusieurs années pour amasser de l’argent dans le but d’adapter la maison aux besoins particuliers de leur enfant.