Saint-Édouard: plein de nouveautés à la ferme florale Ail Lys
Horticulture. La ferme florale Ail Lys ouvre ses portes au grand public, les 14, 15 et 16 juillet, pour une période de dix semaines. Une ouverture, sous le signe de la nouveauté, qui coïncide avec la Semaine des fleurs cultivées du -Québec.
« Pour marquer le début de la nouvelle saison et souligner notre premier anniversaire de fondation, nous avons choisi d’inviter la Ferme du Domaine Quinchien, le samedi après-midi et le dimanche après-midi du week-end d’ouverture. Une activité qui devrait plaire aux amoureux des animaux petits et grands et aux personnes qui souhaitent faire l’essai du yoga avec des chèvres », signale la propriétaire, Marie-Christine Dorval.
Trente variétés
L’entreprise du rang des Sloan, à Saint-Édouard, se spécialise dans la culture des fleurs annuelles. Une trentaine de variétés dahlias, célosies, zinnias, gomphrenas, strawflower, craspedia, talinum, ageratum, snapdragons, calendulas, tournesol et autres réparties sur une parcelle de terre d’un hectare. Elle s’intéresse également à la production de vivaces à plus petite échelle.
« Nous envisagions une préouverture au printemps afin de permettre aux gens de venir cueillir leurs tulipes, mais on a dû se limiter à faire des bouquets. La perte de 70 % de nos 12 000 bulbes, l’hiver dernier, en raison d’une succession malencontreuse de pluie et de gel, est venue bouleverser nos plans. Le projet d’autocueillette de tulipes a donc été reportée au printemps 2024 », indique Mme Dorval.
Le gel tardif du 20 mai dernier a par ailleurs entraîné la perte de certaines cultures (zinnias, célosies et gomphrenas) et causé son lot de soucis à l’entreprise qui a dû recommencer la plantation de ces trois variétés. « Ces variétés seront quand même disponibles. On les aura à la mi-luillet ou au début d’août, plutôt qu’en juin », précise l’horticultrice.
La ferme florale n’est pas non plus à l’abri des changements climatiques et accumule notamment des retards, cette année, en raison des canicules.
« Les insectes, que l’on essaie de contrôler avec des produits écologiques, sont également très présents en ce début d’été. C’est particulièrement vrai pour les pucerons », ajoute Mme Dorval.
Plusieurs nouveautés
La ferme Ail Lys est accessible le jeudi aux groupes de visiteurs et pour la présentation d’ateliers, puis les vendredi, samedi et dimanche pour l’autocueillette et la vente au comptoir. La propriétaire et son équipe (deux employées salariées et deux bénévoles) utilisent les autres journées de la semaine pour s’occuper des plantations et voir à l’entretien du site.
L’entreprise a profité des derniers mois pour se doter d’une page Facebook et adhérer à divers regroupements ou promotions spéciales (Circuit du paysan, Passeport Mtl, Passeport Attraits Montérégie).
« En plus des spéciaux offerts par les divers regroupements, les résidants de Saint-Édouard se voient accorder un rabais de 10 % sur leurs achats. Il leur suffit simplement de nous présenter une preuve de résidence », mentionne la propriétaire.
La ferme florale n’entend pas s’arrêter là et compte notamment offrir, dès l’automne prochain, des ateliers sur l’impression végétale, la décoration des citrouilles ou la fabrication de couronnes de Noël.
« Faute de local à notre disposition pour les ateliers, nous avons approché le Café L’Apostrophe, à Delson », précise Mme Dorval.
L’entreprise propose déjà des couronnes et broches de fleurs séchées et envisage l’ajout d’élastiques pour cheveux, savons, chandelles et autres produits dérivés.
Le projet de construction d’une chambre froide est également dans l’air.
« La présence d’une serre nous permettra de transiger avec des fleuristes et de diversifier notre inventaire de produits », poursuit notre interlocutrice, d’un ton enthousiaste.