Saint-Jacques-le-Mineur: trois ruches au service de l’entreprise Au fil du vent
AGRICULTURE – Le travail des abeilles est essentiel pour l’entreprise Au fil du vent, située à Saint-Jacques-le-Mineur. Les propriétaires transforment leurs fruits, dont le raisin et le bleuet, en une gamme de produits fins qui sont utilisés par de nombreux chefs cuisiniers québécois.
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Les propriétaires Johanne Plamondon et Pierre Corriveau voient d’un très bon œil le projet d’Yvan Picotin de ramener les abeilles au village.
«C’est une bonne idée et j’espère que ça va perdurer dans le temps», lance Mme Plamondon.
À leur arrivée à Saint-Jacques-le-Mineur, elle et son conjoint ont réalisé que le sol n’était pas d’aussi bonne qualité qu’ils l’auraient cru.
«Quand on s’est implanté ici en 2004, on s’est vite aperçu qu’il n’y avait pas d’abeilles, explique Mme Plamondon. Le sol était comme du ciment et il n’y avait pas de ver de terre. Nous sommes entourés de grandes cultures. Ce n’est pas favorable aux abeilles.»
Depuis, ils ont planté 4000 vignes, 300 plants de bleuets, 200 noisetiers américains et 400 noyers noirs sur leur terre de 26 arpents. Pour ce faire, ils ont dû préparer le terrain, notamment en semant du gazon à verger, pour recouvrir le sol. Ils ont aussi installé trois ruches pour aider à la pollinisation.
«En trois ans, on a vu une différence, explique Mme Plamondon. Des oiseaux et des insectes qu’on ne voyait pas sont arrivés.»
Ils ont aussi installé de petits blocs de bois troués pour inciter les guêpes sauvages à y pondre leurs œufs. À leur tour, les gros taons sont revenus.
«Les pollinisateurs sont très importants quand on a des arbres fruitiers, précise Mme Plamondon. Avec les abeilles, on a une bien meilleure production. Il y a vraiment une différence marquée. C’est essentiel!»