Sourire sans fin se cherche une nouvelle direction générale

Actualité. L’organisme communautaire Sourire sans fin, qui œuvre sur tout le territoire de la MRC des Jardins-de-Napierville, est à la recherche d’une nouvelle personne au poste de direction générale, depuis le départ de Karine Charron, le 11 mars, qui occupait cette fonction depuis environ deux ans.

Au cours des derniers mois, le climat de travail s’était dégradé chez Sourire sans fin. Au moins trois employés de longue date ont remis leur démission. « Le conseil d’administration a été informé de la situation et étant donné que les choses ne fonctionnaient pas, nous avons fait faire une enquête au niveau des relations de travail pour cibler les points à travailler », explique le président du conseil d’administration de Sourire sans fin, Jean-François Van Winden.

Manque d’expérience

Les membres du conseil d’administration (CA) en sont venus à la conclusion que M^me Charron n’était pas assez qualifiée pour ce poste.

« C’était géré de bonne foi par tout le monde, mais M^me Charron n’avait pas toute l’expérience requise en gestion pour relever les défis auxquels l’organisme fait face, ajoute M. Van Winden. D’un commun accord, nous nous sommes séparés, en bons termes. »

Constat

La transition se fait difficilement au niveau de la direction générale, depuis le départ à la retraite de l’ancienne directrice générale et fondatrice de l’organisme, Sylvie Rémillard, il y a un peu plus de deux ans.

« Ce ne sont pas des chaussures qui sont faciles à chausser, convient M. Van Winden. Ç’a été très difficile de trouver quelqu’un. Nous avions embauché une personne, mais elle s’est désistée après deux mois à l’emploi. Nous avons ensuite embauché M^me Charron, qui travaillait déjà chez Sourire sans fin depuis quelque temps. »

Solution

Entre temps, le CA a embauché une consultante en ressources humaines, dont le mandat est de faire un diagnostic de l’organisation et de revoir la description des postes.

Elle agit aussi comme directrice générale par intérim pour effectuer la reddition de comptes.

« On veut se mettre à la page et redresser les choses pour qu’il y ait une bonne ambiance de travail », explique M. Van Winden.

Dès novembre 2023, les principaux bailleurs de fonds de l’organisme, soit Centraide et le Programme de soutien aux organismes communautaires du ministère de la Santé et des Services sociaux, ont été avisés de la situation. « Nous avons fait le même travail avec les autres organismes communautaires de la communauté, afin de leur donner l’heure juste, ajoute M. Van Winden. Nous avons communiqué avec eux dernièrement pour leur faire part des résultats et des avancements. »

Aucun bris de service

À travers tous ces bouleversements, -Sourire sans fin a continué de répondre aux besoins de la communauté.

« Grâce au travail acharné et au dévouement des employés sur place, il n’y a aucun bris de service, insiste M. Van Winden. Que l’on pense à la friperie, la halte-garderie, la distribution alimentaire, les cuisines, la popote roulante ou aux activités pour les enfants, tout cela continue. Tout le monde croit en la mission de Sourire sans fin et désire qu’elle se poursuive. Son avenir n’est pas en péril. »

Postes à pourvoir

Plusieurs postes sont présentement à pourvoir chez Sourire sans fin. Outre le poste de direction générale, l’organisme recherche une personne à la coordination et trois autres au poste d’intervenant·e.

Le CA veut d’abord embaucher la direction générale, qui pourra ensuite compléter son équipe. « Nous cherchons une personne qui habite sur le territoire, idéalement, indique M. Van Winden. Sourire sans fin compte une vingtaine d’employés, donc ça prend quelqu’un qui a de l’expérience en gestion, mais aussi une bonne connaissance du milieu communautaire. La personne doit être une bonne communicatrice et elle doit croire en la mission communautaire. »

« Notre objectif est que la nouvelle direction générale soit en place à temps pour l’assemblée générale annuelle, en juin, conclut M. Van Winden. Il faudrait que tous nos postes soient comblés d’ici la rentrée, en septembre. »