Vente de passeports saisonniers: Le Parc Safari se dirige vers une année record
Bilan – Contrairement à l’année dernière, les visiteurs sont déjà nombreux à avoir franchi les tourniquets du Parc Safari. On se dirige même vers des ventes record de passeports saisonniers, grâce à la nouvelle formule qui permet d’inclure l’accès au parc aquatique de Bromont.
Quelque 70 000 personnes ont visité le Parc Safari entre son ouverture à la mi-mai et le 30 juin. «C’est un départ tout à fait satisfaisant, affirme Jean-Pierre Ranger, propriétaire de cette attraction touristique qui attire plus de 300 000 visiteurs en moyenne chaque année. Notre banquier affiche un large sourire!» Historiquement, les mois de mai de de juin sont toujours moins achalandés, comparativement à juillet et août.
Nouveauté très populaire cette année, le Parc Safari et le parc aquatique de Bromont offrent un laissez-passer saisonnier qui permet de fréquenter l’un ou l’autre des parcs, pour seulement 9,50$ de plus que le 60$ que coûte le passeport saisonnier courant.
«Je viens de l’industrie du ski, où ce modèle existe», explique M. Ranger. Il fait référence aux passeports qui permettent de skier sur plus d’une montagne. «Le raisonnement derrière cette entente est lié aux besoins du client, ajoute M. Ranger. Ça n’enlève rien à Bromont ni au Parc Safari. Les deux sont gagnants.»
Si la tendance se maintient, le nombre de passeports saisonniers vendus cette année pourrait doubler, passant d’environ 14 000 à 28 000 pour chacun des deux parcs. «C’est le plus beau coup de mise en marché du tourisme au Québec depuis longtemps, affirme M. Ranger. C’est la plus belle stratégie à l’avantage des familles québécoises depuis l’Expo 67. Ça donne l’occasion aux citoyens de sortir plus souvent, à moindre coût et c’est de l’argent qui reste au Québec.»
Achalandage
Depuis son ouverture en 1972, le Parc Safari attire en moyenne 305 000 visiteurs annuellement. Une entreprise ne peut pas afficher une croissance perpétuelle, croit M. Ranger. «Notre jardin, c’est huit millions de personnes, explique-t-il, faisant référence à son marché qui inclut une partie du Québec et de l’Ontario, de même que l’État du Vermont et le nord de l’État de New York. Nous ne sommes pas Walt Disney avec son bassin de 100 millions de personnes.»
Le Parc a franchi le cap des 400 000 visiteurs à cinq reprises dans son histoire: en 1974, avec la présentation de spectacles de dauphins, en 1988, lors de l’inauguration du secteur aquatique, en 2004 et 2005, avec l’arrivée du tunnel des félins et l’introduction des lions puis des tigres, et enfin en 2011, avec l’ouverture du Lagon des dauphins, le plus récent secteur aquatique.
Avec la faiblesse du dollar canadien, les Américains risquent d’être plus nombreux à visiter le Parc Safari, cet été. Des Américains provenant du Connecticut, du New Hampshire, du Maine, du Vermont et de New York ont déjà visité le Parc cette année, mais la majorité d’entre eux sont attendus en août et en septembre.
M. Ranger rappelle qu’à une certaine époque, 12% des visiteurs provenaient des États-Unis. Cette proportion a chuté à 3% il y a cinq ans, après que le gouvernement américain ait imposé le passeport pour traverser la frontière. Aujourd’hui, le taux de visiteurs américains au Parc Safari est d’environ 6%.
Investissements
Si, d’année en année, le Parc Safari arrive à séduire plus de 300 000 personnes, c’est parce que l’organisation a été en mesure de se renouveler en investissant d’importantes sommes pour rafraîchir ses installations.
«En 2002, nous avions besoin d’un sérieux coup de balai, explique M. Ranger. Depuis, la totalité des fonds disponibles a été réinvestie, ce qui représente 18 M$. Si on n’avait pas commencé en 2002 en rénovant les bâtiments pour les animaux, les systèmes électriques et de distribution de l’eau, il n’y aurait plus de Parc Safari aujourd’hui.»